De la Loi sur la protection de la jeunesse au Système d’intervention d’autorité atikamekw (SIAA) : la prise en charge d’une nation pour assurer le bien-être de ses enfants
De la Loi sur la protection de la jeunesse au Système d’intervention d’autorité atikamekw (SIAA) : la prise en charge d’une nation pour assurer le bien-être de ses enfants
De la Loi sur la protection de la jeunesse au Système d’intervention d’autorité atikamekw (SIAA) : la prise en charge d’une nation pour assurer le bien-être de ses enfants
De la Loi sur la protection de la jeunesse au Système d’intervention d’autorité atikamekw (SIAA) : la prise en charge d’une nation pour assurer le bien-être de ses enfantss
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Référence bibliographique [19831]
Fournier, Anne. 2016. «De la Loi sur la protection de la jeunesse au Système d’intervention d’autorité atikamekw (SIAA) : la prise en charge d’une nation pour assurer le bien-être de ses enfants ». Enfances, Familles, Générations, no 25.
Intentions : «Cet article porte sur l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse en milieux autochtones au Québec et plus particulièrement sur l’initiative de la nation atikamekw en cette matière.» (résumé)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Le SIAA [Système d’intervention d’autorité atikamekw] constitue un régime novateur de protection de la jeunesse, né des difficultés d’application de la loi en milieux autochtones et plus particulièrement chez les Atikamekw. Il est expérimenté depuis maintenant une quinzaine d’années et il est le seul en son genre au Québec. [Il] repose essentiellement sur des personnes et des instances atikamekw, dont le conseil de famille et le conseil de sages. L’étape du conseil de famille constitue le cœur de l’intervention du directeur de la protection sociale et elle doit se dérouler dans la langue atikamekw. Cela est fondamental. Les intervenants allochtones qui sont appelés à participer au conseil de famille doivent nécessairement composer avec cette réalité. Aussi, ils doivent comprendre que leur rôle n’est pas le même que dans le régime général de protection de la jeunesse qui fait en quelque sorte de l’intervenant un expert. […] Bien que les Atikamekw reconnaissent qu’il est parfois nécessaire de traiter avec des professionnels de divers domaines pour évaluer certaines situations complexes ou pour y trouver des solutions, ils estiment être mieux placés qu’eux pour intervenir dans la majorité des situations. Cette façon de concevoir l’intervention auprès des familles en difficulté contraste avec celle du régime étatique, qui est davantage établie suivant la dyade expert-client. La nette diminution du recours à l’intervention judiciaire et la forte proportion d’enfants et jeunes maintenus en milieu atikamekw témoignent de l’efficacité du SIAA.» (paragr. 81-84)