Référence bibliographique [19819]
Dumont, Annie. 2017. «Les points de vue de personnes exposées à la violence conjugale : Complexité et importance de ce domaine d’étude ». Revue canadienne de service social / Canadian Social Work Review, vol. 34, no 1, p. 141-155.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Le présent article examine les quelques recherches qui se sont penchées sur le point de vue des personnes exposées à [la] violence [conjugale] et sur ce que celle-ci représente pour elles.» (p. 141)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
«[L]es articles ont été choisis au moyen de recherches dans les 37 bases de données de ProQuest à partir des mots-clés anglais suivants: views, appraisals, perceptions, understanding, search of / for meaning, domestic violence, intimate partner violence, interpersonal violence, victimization, violence, trauma, exposure to domestic violence, exposure to intimate partner violence, exposure, witness. [...] L’échantillon final de la recension inclut 22 articles, tous publiés entre 2000 et 2015 […].» (p. 143)
Type de traitement des données :
Réflexion critique
3. Résumé
«De façon générale, les études qui se sont intéressées à la VC [violence conjugale] à partir du point de vue des personnes exposées permettent de déduire que, pour ces derniers, la VC est un phénomène dangereux, anxiogène, oppressant et tabou. C’est une situation qu’ils pourraient reproduire ou qu’ils craignent eux-mêmes de reproduire dans leur couple, en tant qu’agresseur ou en tant que victime. [Cependant], il n’existe pas de réponse universelle à ce qu’est la VC pour les personnes qui y ont été exposées […].» (p. 144) «Il semble [...] que le fait de laisser davantage d’espace aux personnes exposées à la VC pour exprimer de façon subjective leur point de vue serait bénéfique tant pour la recherche que pour l’intervention. […] Par exemple, les intervenants qui œuvrent auprès d’enfants, d’adolescents ou d’adultes ayant été exposés à la VC doivent garder à l’esprit qu’ils ne se culpabilisent pas tous pour la violence et qu’avant de faire des interventions sur les émotions ressenties par un individu, ils doivent connaître précisément celles qui habitent cet individu. De plus, le fait de permettre aux personnes exposées à la VC de participer à la définition des problèmes auxquels ils sont confrontés et de reconnaitre leur vécu et leurs compréhensions concorde avec les valeurs d’empowerment fondamentales au travail social.» (p. 151)