La résilience chez les adultes ayant une surdité acquise : Une étude exploratoire

La résilience chez les adultes ayant une surdité acquise : Une étude exploratoire

La résilience chez les adultes ayant une surdité acquise : Une étude exploratoire

La résilience chez les adultes ayant une surdité acquise : Une étude exploratoires

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Référence bibliographique [19816]

Duchesne, Louise, Martin, Stéphanie et Michallet, Bernard. 2017. «La résilience chez les adultes ayant une surdité acquise : Une étude exploratoire ». Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie / Canadian Journal of Speech-Language Pathology and Audiology, vol. 41, no 2, p. 157-173.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude pilote avait pour but de mesurer le niveau de résilience chez les adultes ayant une surdité acquise et de déterminer les facteurs les plus fortement associés à la résilience chez cette population.» (p. 167)

Questions/Hypothèses :
Comme hypothèse, «nous pouvons croire que des facteurs liés au soutien social, soit le fait de cohabiter ou non avec une autre personne (situation de vie), pourraient prédire le niveau de résilience chez nos participants.» (p. 161)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Un total de 35 participants (24 femmes et 11 hommes) a pris part à la recherche. Le recrutement des participants a été effectué par le biais de l’Association des devenus sourds et malentendants du Québec (ADSMQ – maintenant Audition-Québec). Les seuls critères d’inclusion étaient d’avoir une surdité postlinguistique (c’est-à-dire apparue après l’âge de 3 ans) et de s’identifier comme personne malentendante. Les participants étaient âgés entre 20 et 84 ans (M = 53,71 ans) et avaient pour la majorité (20/35) acquis leur surdité depuis plus de 20 ans.» (p. 161)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Le degré de la surdité non appareillée et la situation de vie semblent avoir une influence significative sur le niveau de résilience des adultes ayant une surdité acquise. Ces résultats nous amènent à croire que […] la résilience serait un processus évolutif qui varie selon la situation d’adversité et le contexte.» (p. 157) De plus, «il semble […] que le port d’un implant cochléaire, en plus d’offrir plusieurs bénéfices sur le plan auditif, influence positivement certains facteurs dont la perception des habiletés de communication, la fréquence des conversations, la confiance en soi et l’impact de la perte auditive sur la vie de famille […].» (p. 168) «En outre, les résultats confirment notre hypothèse, à savoir que le fait de vivre avec quelqu’un, que ce soit un conjoint, un enfant, un parent ou toute autre personne, aurait une influence positive sur le niveau de résilience […].» (p. 169). «Il apparaît de ce fait primordial d’agir non seulement auprès de la personne ayant une surdité, mais aussi auprès de ses partenaires de communication afin de rétablir une communication efficace et surtout satisfaisante pour les deux partenaires. Il est essentiel d’offrir du soutien aux familles et à l’entourage, de les informer et de les outiller pour améliorer la communication avec la personne malentendante.» (p. 170)