Parcours de travailleuses du sexe offrant des services d’escorte au Québec
Parcours de travailleuses du sexe offrant des services d’escorte au Québec
Parcours de travailleuses du sexe offrant des services d’escorte au Québec
Parcours de travailleuses du sexe offrant des services d’escorte au Québecs
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Référence bibliographique [19800]
Comte, Jacqueline. 2016. «Parcours de travailleuses du sexe offrant des services d’escorte au Québec ». Déviance et Société, vol. 40, no 2, p. 201-226.
Intentions : L’objectif de cette thèse est de «comprendre comment s’organise et se construit l’expérience de sexualité chez des femmes offrant des services d’escorte.» (p. 202)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 16 femmes qui offrent des services d’escortes dans la région de Montréal ou de la Capitale-Nationale.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Une importante difficulté que rencontrent la plupart des participantes, c’est qu’en offrant des services sexuels (cela inclut la nudité érotique dans un bar de danseuses), elles se voient marginalisées et doivent composer avec la possibilité d’être rejetées comme partenaires de couple, amenant certaines d’entre elles a quitter l’industrie du sexe lorsqu’elles ont la possibilité de former un couple, alors que d’autres préfèrent demeurer célibataires.» (p. 222) Concernant les relations de couple, l’auteure écrit que les «enjeux relationnels entre les partenaires et les participantes se trouvent ailleurs et se centrent plutôt autour du refus ou de l’acceptation du choix de travail que fait la participante, ce qui se décline en trois catégories: le refus total, le consentement à contrecœur et le soutien total de ce choix.» (p. 215) Dans le premier cas, le partenaire exige que la participante abandonne son métier. Les participantes font alors le choix de quitter leur métier ou leur partenaire. Dans d’autres cas, les partenaire «acceptent que la travailleuse du sexe maintienne ses activités tout en exprimant plus ou moins clairement leur malaise devant la situation.» (p. 217) Puis, «d’autres partenaires sont tout à fait à l’aise avec le choix de la participante de travailler dans l’industrie du sexe et vont la soutenir dans ce sens. Ces participantes décrivent leur couple comme ouvert, chacun ayant la possibilité d’avoir des relations sexuelles avec des gens de l’extérieur.» (p. 218)