Fusion et séparation : la relation mère-fille dans quelques romans québécois récents

Fusion et séparation : la relation mère-fille dans quelques romans québécois récents

Fusion et séparation : la relation mère-fille dans quelques romans québécois récents

Fusion et séparation : la relation mère-fille dans quelques romans québécois récentss

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Référence bibliographique [1980]

Flight, Amy J. 2008. «Fusion et séparation : la relation mère-fille dans quelques romans québécois récents». Mémoire de maîtrise, Halifax, Nouvelle-Écosse, Dalhousie University, Department of French.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure étudie la relation mère-fille et son évolution au cours de la vie à travers huit romans d’écrivaines québécoises contemporaines.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses
Huit romans québécois : ’Le Bruit des choses vivantes’ et ’L’Île de la Merci’ (Élise Turcotte), ’L’Obéissance’ (Suzanne Jacob), ’Unless’ (Hélène Monette), ’L’Ingratitude’ (Ying Chen), ’La Danse juive’ (Lise Tremblay), ’Splendide solitude’ et ’Le Bonheur a la queue glissante’ (Abla Farhoud)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«La relation mère-fille demeure un des grands thèmes dans la littérature québécoise contemporaine. À travers la littérature, ’migrante’ et ’de souche’, les rapports entre mères et filles sont représentés, simultanément, comme changeants et figés. Pour étudier la question de l’évolution et de la continuité dans cette relation, nous nous pencherons sur les quatre périodes importantes dans la vie d’une mère et de sa fille : l’enfance de la fille, l’adolescence de la fille, l’âge adulte de la mère et de la fille et, finalement, la vieillesse de la mère. Procédant selon cet ordre chronologique, nous soulignons dans chaque chapitre les grands enjeux de cette relation, telles que les tensions entre la symbiose et la séparation, entre le rapprochement et l’éloignement, entre l’indépendance et l’étouffement, ainsi qu’entre la protection et la domination. Pour notre étude, nous avons sélectionné des romans écrits entre 1991 et 2001, et qui traitent de divers rapports entre mères et filles. Ce que nous constatons surtout, c’est qu’au cours de la vie, la relation mère-fille subit de grandes transformations, mais que, paradoxalement, elle reste la même. Face à cet aspect figé de leurs rapports, ce qui est essentiel tant pour la mère que pour la fille, c’est de trouver des moyens de négocier et renégocier leur relation tout au long de la vie.» (p.viii)