Qualification de l’emploi, surqualification et rémunération horaire : les mères québécoises sont-elles avantagées par rapport aux mères ontariennes?

Qualification de l’emploi, surqualification et rémunération horaire : les mères québécoises sont-elles avantagées par rapport aux mères ontariennes?

Qualification de l’emploi, surqualification et rémunération horaire : les mères québécoises sont-elles avantagées par rapport aux mères ontariennes?

Qualification de l’emploi, surqualification et rémunération horaire : les mères québécoises sont-elles avantagées par rapport aux mères ontariennes?s

| Ajouter

Référence bibliographique [19799]

Cloutier-Villeneuve, Luc. 2016. «Qualification de l’emploi, surqualification et rémunération horaire : les mères québécoises sont-elles avantagées par rapport aux mères ontariennes? ». Cahiers québécois de démographie, vol. 45, no 2, p. 193-216.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans cet article, l’auteur trace un portrait évolutif et comparatif de la situation des mères québécoises et ontariennes sur le marché du travail à partir d’indicateurs liés à la qualification des emplois, la surqualification et la rémunération.» (p. 193)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada a été utilisée pour la production de cet article. […] La population visée dans cet article correspond aux mères occupant un emploi (emploi principal) durant la semaine de référence, habitant au Québec ou en Ontario au moment de l’enquête et dont au moins un enfant est âgé de moins de 25 ans.» (p. 196-197)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Il ressort de l’analyse que les mères au Québec apparaissent avoir une situation plus favorable que celles de l’Ontario en étant moins présentes dans l’emploi moins qualifié et en étant aussi moins touchées par le phénomène de la surqualification.» (p. 193) «Bien que notre article n’ait pas pour but d’étudier l’effet de certaines politiques publiques favorables à la conciliation emploi-famille, on doit tout de même rappeler ici que les différences observées en faveur des mères du Québec s’inscrivent dans un contexte où ces dernières bénéficient de certains avantages en la matière. […] Il reste que tout ne peut se résumer aux seules politiques sociales qui distinguent le Québec. Le marché du travail québécois semble mieux intégrer les mères compte tenu de leur niveau d’études, ce qui semble aussi se répercuter sur l’occupation d’emplois moins bien rémunérés et la surqualification.» (p. 212-213) En effet, «les mères québécoises se retrouvent moins fréquemment à occuper des emplois faiblement rémunérés et sont souvent en meilleure posture que leurs homologues de l’Ontario lorsque la comparaison est faite avec les pères. Toutefois, l’enjeu de l’accès aux emplois les mieux rémunérés et celui lié au temps de travail demeurent présents dans les deux groupes comparés par rapport aux pères.» (p. 193)