Que pensent les pères québécois de la punition corporelle?
Que pensent les pères québécois de la punition corporelle?
Que pensent les pères québécois de la punition corporelle?
Que pensent les pères québécois de la punition corporelle?s
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Référence bibliographique [19797]
Clément, Marie-Ève, Dufour, Sarah et Chamberland, Claire. 2016. «Que pensent les pères québécois de la punition corporelle? ». Défi jeunesse, vol. 22, no 2, p. 22-28.
Intentions : «Cet article vise à: 1) vérifier s’il existe des différences liées au genre (pères - mères) dans les attitudes et attributions è [sic] l’endroit de la punition corporelle en 2012; et 2) présenter l’évolution des attitudes et attributions paternelles au Québec entre 2004 et 2012.» (p. 23)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les auteures utilisent deux enquêtes provinciales (2004 et 2012) sur la violence familiale réalisées par l’Institut de la Statique du Québec. L’enquête de 2004 compte «953 pères habitant au moins 50 % du temps avec un enfant âgé de 0 à 17 ans […].» (p. 23) «En 2012, l’enquête a été réalisée […] auprès d’un échantillon représentatif de 1 342 pères habitant au moins 40 % du temps avec un enfant âgé de 6 mois à 17 ans.» (p. 23)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«En bref, la présente enquête a permis de dresser le portrait de l’évolution des attitudes paternelles depuis huit ans. On constate que les pères québécois, bien qu’ils puissent se montrer divisés sur la légitimité du recours à la punition corporelle, sont à la recherche d’une plus grande participation dans l’éducation des enfants. Ce constat est aussi observé chez les mères qui montrent une certaine volonté d’adopter des pratiques disciplinaires plus fermes tout en étant exemptes de violence. Ces attitudes offrent un terreau fertile à l’éducation parentale. Les programmes de promotion de la parentalité positive, qui enseignent aux parents des techniques concrètes et efficaces de contrôle des comportements difficiles des enfants trouveront certainement des apprenants réceptifs chez ces hommes (Renard, Gagné, et Girouard, 2014).» (p. 28) De plus «[l]es résultats montrent que les pères ont des attitudes un peu plus favorables envers la punition corporelle que les mères. Par exemple, ils sont proportionnellement plus nombreux à penser que certains enfants ont besoin qu’on les tape pour qu’ils apprennent à bien se conduire (23 % c. 15 %) ou à juger que la fessée est efficace pour éduquer un enfant (12 % c. 8 %).» (p. 27)