L’intégration économique des jeunes issus de l’immigration au Québec et au Canada
L’intégration économique des jeunes issus de l’immigration au Québec et au Canada
L’intégration économique des jeunes issus de l’immigration au Québec et au Canada
L’intégration économique des jeunes issus de l’immigration au Québec et au Canadas
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Référence bibliographique [19775]
Boudarbat, Brahim et Ebrahimi, Pouya. 2016. «L’intégration économique des jeunes issus de l’immigration au Québec et au Canada ». Cahiers québécois de démographie, vol. 45, no 2, p. 121-144.
Intentions : «Notre étude a pour objectif de dresser un portrait de la situation des jeunes de 15 à 29 ans sur le marché du travail en les différenciant selon le statut des générations et l’âge au moment de l’immigration. Il ne s’agit pas de comparer des jeunes et des adultes, mais bien d’analyser la situation des jeunes en fonction de la génération à laquelle ils appartiennent.» (p. 124)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Cette étude porte sur des jeunes de 15 à 29 ans que nous avons répartis en quatre groupes: les immigrants admis après l’âge de 10 ans (génération 1), ceux qui sont arrivés au pays à l’âge de 10 ans ou avant (génération 1.5), ceux qui sont nés au Canada d’au moins un parent immigrant (génération 2) et ceux qui sont nés au Canada de parents natifs de ce pays (génération 3 ou plus).» (p. 121) «Les analyses empiriques ont été réalisées en grande partie à l’aide des données du recensement de 2001 et de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011.» (p. 124) La taille précise de l’échantillon n’est pas spécifiée.
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Nos résultats montrent que les jeunes issus de l’immigration (générations 1, 1.5 et 2) sont en moyenne plus scolarisés que ceux de la génération 3 ou plus, tant au Québec que dans le reste du Canada.» (p. 121) «Ceci est normal, dans la mesure où leurs parents sont également plus scolarisés que les Canadiens de naissance. Les politiques de sélection qui cherchent à recruter des immigrants des plus qualifiés ont donc un impact positif sur la scolarité des enfants de ces derniers.» (p. 139) «De plus, presque tous les jeunes des générations 1.5 et 2 au Québec connaissent le français, ce qui est synonyme d’une intégration linguistique des immigrants à long terme. Au chapitre de l’accès à l’emploi et des salaires, les jeunes de la génération 1 sont les plus défavorisés, et ils le sont davantage au Québec que dans le reste du Canada. Dans cette province, les jeunes des générations 1.5 et 2 affichent eux aussi des écarts sur le plan du taux de chômage et des salaires par rapport à ceux de la génération 3 ou plus, tandis que dans le reste du Canada, ces jeunes performent aussi bien — sinon mieux — que les jeunes de la génération 3 ou plus.» (p. 121)