Le travail rémunéré pendant les études et la santé mentale des jeunes : le nombre d’heures travaillées compte
Le travail rémunéré pendant les études et la santé mentale des jeunes : le nombre d’heures travaillées compte
Le travail rémunéré pendant les études et la santé mentale des jeunes : le nombre d’heures travaillées compte
Le travail rémunéré pendant les études et la santé mentale des jeunes : le nombre d’heures travaillées comptes
|
Référence bibliographique [19767]
Berthelot, Mikaël et Traoré, Issouf. 2016. «Le travail rémunéré pendant les études et la santé mentale des jeunes : le nombre d’heures travaillées compte ». Zoom Santé, no 59, p. 1-13.
Intentions : Une enquête québécoise «a permis de mesurer le niveau de détresse psychologique, laquelle se caractérise par la fréquence d’un ensemble de symptômes affectifs, de même que la prévalence de plusieurs troubles mentaux, dont l’anxiété et la dépression, chez les jeunes du secondaire. La présente publication a pour objectif de voir s’il y a un lien entre le travail rémunéré et ces trois composantes de la santé mentale chez les élèves du secondaire et de déterminer les facteurs associés à ces composantes.» (p. 2-3)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les résultats de cette étude se basent sur l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011.
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats de cette étude permettent d’observer une augmentation significative de la proportion des élèves présentant un niveau élevé de détresse psychologique, un diagnostic d’anxiété ou un diagnostic de dépression à partir de 11 heures de travail hebdomadaire chez les filles, et à partir de 16 heures chez les garçons.» (p. 12) «[L]a probabilité d’appartenir au groupe des élèves ayant un niveau élevé de détresse psychologique est plus importante chez ceux qui font partie d’une famille monoparentale […] ou d’un ''autre'' type de famille […] par rapport à ceux qui vivent dans une famille biparentale, une famille reconstituée ou en situation de garde partagée.» (p. 10) Cette tendance est aussi vraie chez les élèves ayant reçu un diagnostic d’anxiété ou chez ceux ayant reçu un diagnostic de dépression. Les résultats montrent également que le niveau de scolarité des parents, le statut d’emploi des parents ainsi que le lieu de naissance des parents sont des facteurs qui sont associés à la détresse psychologique et aux diagnostics d’anxiété et de dépression. Une fois les facteurs sociodémographiques pris en compte, «les résultats de notre étude montrent qu’à partir d’un certain seuil [d’heures travaillées], le travail rémunéré pendant les études peut contribuer à l’augmentation de la détresse psychologique, de la dépression et de l’anxiété chez les jeunes du secondaire, en particulier chez les filles.» (p. 13)