Les frontières mouvantes des politiques de maintien à domicile. Reconfiguration de l’action sociale de l’État en France et au Québec
Les frontières mouvantes des politiques de maintien à domicile. Reconfiguration de l’action sociale de l’État en France et au Québec
Les frontières mouvantes des politiques de maintien à domicile. Reconfiguration de l’action sociale de l’État en France et au Québec
Les frontières mouvantes des politiques de maintien à domicile. Reconfiguration de l’action sociale de l’État en France et au Québecs
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Référence bibliographique [19764]
Benoit, Maude. 2017. «Les frontières mouvantes des politiques de maintien à domicile. Reconfiguration de l’action sociale de l’État en France et au Québec ». Lien social et Politiques, no 79, p. 35-52.
Intentions : L’auteure fait une analyse comparée des politiques de maintien à domicile (MAD) à l’égard des personnes âgées, au Québec et en France.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’analyse offerte dans les prochaines pages se fonde sur une revue des écrits scientifiques, institutionnels et professionnels, et s’inscrit dans les constats formulés il y a vingt ans par Jacques Roy (1994) et il y a dix ans par Lavoie et ses collègues (2005).» (p. 37)
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
L’auteure relève «les visions contradictoires quant aux rôles attendus respectivement de l’individu, de la famille et de l’État dans le maintien à domicile des aînés.» (p. 37) Concernant le rôle attendu des familles, la professeure de science politique écrit qu’au «Québec, face aux dépenses publiques croissantes relatives aux SAD [services à domicile], les autorités publiques ‘redécouvrent’ d’ailleurs l’importance des réseaux familiaux et sociaux dans le soutien aux personnes âgées. [L]es frontières poreuses entre logiques domestique et professionnelle tendent à alourdir le poids qui incombe de plus en plus aux proches aidantes (aidants familiaux) par une ‘professionnalisation’ du soutien qu’elles offrent. L’insuffisance des SAD publics conduit à une délégation de tâches vers les familles, dont le rôle ne se limite plus à un soutien logistique et social (entretien ménager, aide à faire les courses, loisirs, etc.), mais s’étend de plus en plus à la prestation des soins. Le virage ambulatoire des années 90 a véritablement opéré un transfert des soins infirmiers aux familles, transfert officiellement reconnu par le gouvernement par les modifications qu’il apporte en 2002 au Code des professions, ‘autorisant les proches à donner des soins autrement réservés aux groupes professionnels’.» (p. 41-42)