Étude d’un savoir expérientiel opérationnel. Blogues Naître et grandir

Étude d’un savoir expérientiel opérationnel. Blogues Naître et grandir

Étude d’un savoir expérientiel opérationnel. Blogues Naître et grandir

Étude d’un savoir expérientiel opérationnel. Blogues Naître et grandirs

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Référence bibliographique [19763]

Ben Affana, Synda. 2017. «Étude d’un savoir expérientiel opérationnel. Blogues Naître et grandir ». Approches inductives, vol. 4, no 2, p. 212-239.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Notre objectif premier était d’observer les échanges dans [les blogues sur la maternité] pour comprendre comment les auteurs de ces environnements numériques construisent leurs savoirs sur la maternité. La dimension critique de notre recherche se manifeste plus dans l’objet concret de notre réflexion, soit le contenu des billets et des commentaires publiés dans les blogues du site web Naître et grandir.» (p. 213)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«En 2015, sur le site Naître et grandir, il y avait 11 blogues actifs. Pendant cette année et dans ces 11 blogues, 110 billets ont été publiés. Généralement, chaque billet a suscité entre 4 et 16 commentaires. L’ensemble des 110 billets publiés en 2015 a suscité 1668 commentaires. Ces billets et leurs commentaires ont constitué notre corpus d’analyse.» (p. 224)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[L]’étude de notre corpus nous a permis de comprendre que les blogues Naître et grandir ne permettent pas seulement de présenter et d’échanger des expériences et des expertises liées à la maternité, mais de faire rencontrer des façons de faire appartenant à des registres différents afin de se compléter et de se bonifier. Dans ces actes d’intercompréhension et de coconstruction, nous trouvons, même si c’est de manière minime, les traits du projet critique qui est une rencontre entre pensée et expérience et entre observation et raisonnement. […] Les blogues de Naître et grandir ne constituent pas uniquement un espace de rencontre et d’échanges, mais aussi, et surtout, un cadre qui responsabilise les parents. Cette responsabilisation, liée au fait de prendre en main la santé et le bien-être des enfants, dans une société à risque, semble un défi de taille. Dans le cas étudié, pour soulever ce défi et en faire face, la rupture avec les modèles des savoirs antérieurs n’a pas pris ni la forme ni la logique du débat, mais plutôt une démarche de collaboration, de construction, d’aller vers le savoir de l’autre et de ce qui est différent.» (p. 234)