L’éducation et le développement communautaire : l’école et les enfants comme sources de connaissances culturales chez les cotonculteurs du Bénin

L’éducation et le développement communautaire : l’école et les enfants comme sources de connaissances culturales chez les cotonculteurs du Bénin

L’éducation et le développement communautaire : l’école et les enfants comme sources de connaissances culturales chez les cotonculteurs du Bénin

L’éducation et le développement communautaire : l’école et les enfants comme sources de connaissances culturales chez les cotonculteurs du Bénins

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Référence bibliographique [1967]

Gaglozoun, Alphonse. 2008. «L’éducation et le développement communautaire : l’école et les enfants comme sources de connaissances culturales chez les cotonculteurs du Bénin». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département des fondements et pratiques en éducation.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Notre recherche se rapporte à l’identification des connaissances agricoles des individus de notre échantillon, les voies d’acquisition de ces connaissances et la place de l’école et des enfants dans l’ensemble de ces voies. » (p. 73)

Questions/Hypothèses:
Les questions de recherche sont les suivantes : « [...] où et comment les paysans apprennent[-ils], pour s’inscrire dans la pratique des cultures modernes introduites, telles par exemple la culture du coton au Bénin[?] Reçoivent-ils des connaissances de l’école à travers leurs contacts avec celle-ci? Leurs enfants leur en transmettent-ils? » (p. 43)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 387 producteurs de coton des communes de Djidja, de Zogbodomey et de Za-Kpota, au Bénin.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Les enfants communiquent-ils à leurs parents paysans des connaissances reçues de l’école, ou ceux-ci, grâce à leurs contacts avec l’école, captent-ils des informations qui leur sont utiles? C’est la problématique de notre étude qui se fixe pour objectif de s’inscrire dans la trajectoire des critiques formulées contre la théorie classique du capital humain (Livingston, 1997; Weiqiu, 2001), plus singulièrement dans le registre des sources d’acquisition de ce capital d’une part, et du caractère lointain des bénéfices que l’on en retire, de l’autre (Lemelin, 1998; Pscharopoulos et Woodall, 1983). À cet égard, l’étude tente de déterminer si les enfants et l’école pourraient constituer une source de connaissances pour les parents paysans au cours de leur scolarisation. De plus et sous un autre angle, elle envisage d’explorer le caractère à court terme des bénéfices des investissements en éducation que constituerait l’apport de ces connaissances des enfants à leurs parents, un axe peu documenté. » (p. ii)