Plante, Marc-André. 2015. «L’importance des politiques municipales». Dans Vivre en famille au cœur de la ville , sous la dir. de Jean-Philippe Meloche et Torres, Juan, p. 111-122. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Le présent chapitre vise à brosser un portrait des principaux éléments issus de politiques municipales qui ont eu un impact direct sur l’accueil et la rétention des familles dans les villes du Québec et plus particulièrement à Montréal. […] Dans un deuxième temps, ce chapitre tentera d’identifier les forces et les défis de Montréal qui ont un impact sur la décision des familles de vivre dans les quartiers centraux de Montréal ou non.» (p. 111)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«[D]epuis le début des années 1990, il faut savoir qu’à l’échelle locale de multiples politiques ont vu le jour ayant pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens. Ce virage administratif avait pour but de mieux planifier le développement urbain et d’instaurer des mécanismes de collaboration entre l’appareil municipal, les organismes socioéconomiques et la population en général. Aux fins du présent texte, il [est] davantage question des politiques familiales municipales (PFM) qui ont émergé au Québec et à Montréal.» (p. 111) «Les enjeux de l’accès à la propriété, du transport, de la sécurité dans les quartiers, de l’environnement, des loisirs et du développement des infrastructures sont des éléments communs que l’on retrouve dans l’ensemble des PFM. Ainsi, la Ville de Montréal se distingue peu de ses concurrents municipaux immédiats dans un contexte où elle doit faire preuve d’innovation pour contrer l’exode des jeunes familles vers la banlieue.» (p. 115) L’auteur de ce chapitre est d’avis que Montréal pourrait tirer avantage du thème de la conciliation travail-famille. Selon lui, «[l]e temps de déplacement entre la résidence et le lieu de travail y étant généralement plus court pour les parents, Montréal dispose certainement d’un avantage sur ses principaux concurrents de la banlieue.» (p. 120)