La rationalité économique du choix résidentiel des familles

La rationalité économique du choix résidentiel des familles

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Référence bibliographique [19643]

Meloche, Jean-Philippe. 2015. «La rationalité économique du choix résidentiel des familles». Dans Vivre en famille au cœur de la ville , sous la dir. de Jean-Philippe Meloche et Torres, Juan, p. 53-73. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La première partie de ce chapitre présente une vulgarisation du modèle économique Alonso – Mills – Muth adapté à l’analyse de la localisation des familles avec enfants dans l’espace urbain. La deuxième partie présente quelques données sur la localisation des familles dans l’espace métropolitain à Montréal. Ces données viennent appuyer les conclusions du modèle. La troisième partie s’attarde aux caractéristiques économiques et ethnolinguistiques des familles avec enfants selon leur localisation résidentielle sur le territoire de la région métropolitaine de Montréal. La conclusion présente quelques critiques et suggestions en matière d’intervention publique.» (p. 54)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur utilise des données du recensement de 2006 de Statistiques Canada.

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Réflexion critique

3. Résumé


«Le modèle Alonso – Mills – Muth conclut que les familles choisissent par rapport aux autres types de ménages des milieux de vie résidentiels qui sont plus éloignés du centre-ville. Il existerait donc un lien entre la présence de familles avec enfants dans un quartier et sa distance par rapport au centre-ville.» (p. 60) «Les quelques données présentées [dans ce chapitre] confirment les principales conclusions du modèle Alonso – Mills – Muth pour la région métropolitaine de Montréal. […] Les ménages avec enfants tendent à demeurer plus loin du centre-ville, dans des quartiers à plus faible densité et où les constructions résidentielles sont plus récentes. La part des familles qui résident dans les quartiers centraux de Montréal est par conséquent plus faible. Mais la présence de familles dans ces quartiers n’est pas nulle pour autant. Il existe des familles qui font le choix, malgré ce que dit le modèle, de demeurer dans les quartiers centraux.» (p. 63-64) Il apparaît qu’«au-delà des considérations de revenu, les familles immigrantes préfèrent […] habiter près du centre-ville, alors que les familles francophones tendent à s’en éloigner.» (p. 70)