La famille contre la ville ou la ville contre la famille?

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Référence bibliographique [19640]

Germain, Annick. 2015. «La famille contre la ville ou la ville contre la famille?». Dans Vivre en famille au cœur de la ville , sous la dir. de Jean-Philippe Meloche et Torres, Juan, p. 37-52. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Par les temps qui courent, la place des familles dans la ville fait couler beaucoup d’encre tant chez les urbanistes et les politiciens que chez les sociologues. Que faire pour les attirer ou pour les retenir en ville? […] Dans les lignes qui suivent, on [interrogera] les relations entre la ville et les familles. On rappellera d’abord que la ville et la famille n’ont pas toujours été attirées l’une vers l’autre. On examinera ensuite les caractéristiques des familles montréalaises avec enfants, pour esquisser quelques tendances relatives à leurs rapports à la ville. Mais on reviendra d’entrée de jeu sur la concurrence que semblent se livrer Montréal et ses banlieues pour attirer les jeunes familles, une concurrence par rapport à laquelle il importe de prendre du recul pour mieux comprendre les modes de vie urbains des jeunes familles.» (p. 37)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Ces dernières années, Montréal et Laval se posent plus que jamais en rivales dans l’attraction des familles sur leur territoire. Politiques familiales, plans d’action, mesures incitatives pour encourager l’accession à la propriété, mais aussi activités festives célébrant la famille, se multiplient pour séduire les jeunes familles avec enfants. […] Cette guerre renforce des stéréotypes déjà trop bien ancrés sur l’opposition entre deux milieux – la ville et la banlieue – associés à des modes de vie qu’on définit avant tout en opposition l’un par rapport à l’autre, et ce, de manière caricaturale. C’est tout particulièrement le cas lorsqu’il est question de famille.» (p. 38) «S’il n’est guère difficile de décliner tout ce qui oppose la ville et les familles, on a peut-être moins l’habitude d’explorer ce qui porte ces dernières à vivre en ville. Les jeunes familles sont plus urbaines que leurs aînées de par leurs trajectoires, mais aussi parce que la ville leur permet d’y vivre leur complexité, pour paraphraser Richard Sennett.» (p. 51) Il apparaît que «[l]es jeunes familles seront de moins en moins contre la ville si elle leur offre la possibilité de combiner travail, famille et espaces de sociabilité, et si elle n’entrave pas leur mobilité.» (p. 49)