Accompagner une personne âgée présentant un trouble neurocognitif : du constat à l’action
Accompagner une personne âgée présentant un trouble neurocognitif : du constat à l’action
Accompagner une personne âgée présentant un trouble neurocognitif : du constat à l’action
Accompagner une personne âgée présentant un trouble neurocognitif : du constat à l’actions
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Référence bibliographique [19635]
Vézina, Jean et Leblond, Marie-Hélène. 2015. «Accompagner une personne âgée présentant un trouble neurocognitif : du constat à l’action ». Vie et vieillissement, vol. 12, no 4, p. 45-53.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Cet article a pour objectif de faire un bilan succinct des conséquences, mais aussi des facteurs de vulnérabilité et de protection en rapport avec la santé mentale des proches aidants [de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer].» (p. 45)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude est basée sur un éventail d’études québécoises portant sur les conditions de vie des proches aidants de personnes atteintes d’Alzheimer.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Les auteurs rappellent que «[l]es nombreuses études réalisées depuis le début des années 80 peignent un portrait assez sombre des répercussions du rôle de proche aidant sur sa santé et son bien-être. Ainsi, les proches aidants souffrent souvent de problèmes d’anxiété, ressentent de l’hostilité ou de la colère, éprouvent de la culpabilité, ont un sentiment de bien-être à la baisse, vivent davantage de détresse psychologique ou ressentent un lourd fardeau d’un point de vue subjectif. […] De plus on observe fréquemment l’apparition de symptômes dépressifs et de dépression chez les proches aidants. […] Étant donné leurs nombreuses responsabilités, les aidants ont peu de temps pour s’occuper d’eux-mêmes, réduisent leurs activités de loisirs, se désocialisent et ressentent davantage de solitude. [Également], les proches aidants rapportent être confrontés à des difficultés avec leur travail en raison de la gestion de la maladie de leur proche. […] De plus, il n’est pas rare que les aidants doivent assumer des dépenses additionnelles pour leur proche comme celles relatives au transport, à la médication, à l’entretien ménager et au recours à divers services de soin (personnel soignant, répit, etc.).» (p. 46-47) «Tout ceci souligne en quelque sorte la nécessité de la reconnaissance du rôle central joué par les proches aidants dans le maintien à domicile d’une personne âgée atteinte d’un trouble neurocognitif majeur comme la maladie d’Alzheimer.» (p. 49)