Être réfugié et proche aidant d’un parent âgé : une réalité trop peu connue dans le Québec d’aujourd’hui
Être réfugié et proche aidant d’un parent âgé : une réalité trop peu connue dans le Québec d’aujourd’hui
Être réfugié et proche aidant d’un parent âgé : une réalité trop peu connue dans le Québec d’aujourd’hui
Être réfugié et proche aidant d’un parent âgé : une réalité trop peu connue dans le Québec d’aujourd’huis
|
Référence bibliographique [19634]
Spahic-Blazevic, Arzemina et Beaulieu, Marie. 2016. «Être réfugié et proche aidant d’un parent âgé : une réalité trop peu connue dans le Québec d’aujourd’hui ». Vie et vieillissement, vol. 13, no 3, p. 21-28.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Nous exposerons ici une réflexion sur l’expérience des proches aidants d’une personne aînée dans les familles réfugiées vivant au Québec dans le but de comprendre la complexité de leur rôle.» (p. 21)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les informations, analyses et réflexions découlent d’interventions individuelles et de groupe, notamment un groupe de soutien auprès de 15 proches aidants réfugiés provenant de sept pays différents (Bosnie-Herzégovine, Serbie, Afghanistan, Bhoutan, République démocratique du Congo, Togo et Colombie).» (p. 22)
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Les résultats présentent trois principaux types de besoins des proches aidants, soit le besoin d’informations, le besoin financier et le besoin de partager leur expérience. Ainsi, on retrouve le besoin d’être informé au sujet de l’accès aux soins médicaux, sur les possibilités de services de répit, ou encore avoir l’opportunité de raconter leur vie dans leur pays d’origine. «Les proches aidants réfugiés, dans la plupart des cas, ne savent pas où aller chercher l’aide ou l’information dont ils ont besoin. Ils ne connaissent pas bien les services qui existent et ils ne savent pas où s’adresser pour avoir des réponses à leurs questions. Parfois, même s’ils ont les informations nécessaires, ils n’acceptent pas les services offerts parce qu’ils ne sont pas assez sensibilisés au rôle de proche aidant et à toutes ses conséquences. Par exemple ils ne connaissent pas le service d’hébergement. Cependant, plusieurs disent que, même s’ils le connaissaient, ils ne l’utiliseraient pas parce que cela ne serait pas bien vu de la part des autres membres de la communauté. En effet, le regard porté par la communauté et par la famille élargie est très important pour les proches aidants réfugiés.» (p. 27)