1. Objectifs

Intentions :
L’objectif de cette étude est de «[p]résenter les résultats d’une recension intégrative des études synthétisant les connaissances empiriques sur les dimensions de la vulnérabilité en période périnatale qui génèrent des besoins en matière de soutien social postnatal informel ou semi-formel.» (p. 27)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«La recension des études a été réalisée dans dix bases de données, couvrant la période de 1990 à mars 2013. Les informations pertinentes ont été extraites et analysées dans un mode intégratif selon quatre grandes dimensions de vulnérabilité: biologiques, psychologiques, sociales, cognitives.» (p. 27) Au total, 30 études ont été retenues.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Les résultats montrent que «l’arrivée d’un bébé est une période importante de transition à travers laquelle les individus sont susceptibles d’expérimenter un état de vulnérabilité, plus intense encore s’ils ne disposent pas du soutien social requis. Ce constat concorde aussi avec le modèle en promotion de la santé de Fahey et Shenassa, selon lequel l’habilité de la mère à mobiliser le soutien social, entre autres, favoriserait son bien-être. Deuxièmement l’état de vulnérabilité chez les pères est très peu documenté […]. Ce faisant, il serait opportun de poursuivre des recherches en ce sens afin de pouvoir définir une réponse de soutien appropriée. Enfin, [i]l apparaît que, d’une part, une vulnérabilité sur un plan peut entraîner une vulnérabilité sur un autre plan et, d’autre part, que les mêmes objets (par exemple les difficultés d’allaitement) aient pu avoir été étudiés sous des angles disciplinaires différents. Cela souligne l’interrelation et la complexité du phénomène étudié et met en lumière la nécessité de faire cohabiter les différentes stratégies de soutien, qu’elles relèvent du domaine formel, semi-formel ou informel. Ce défi est d’autant plus grand que les parents souhaitent un accompagnement souple, de proximité, sans jugement par des personnes qui partagent une expérience similaire à la leur.» (p. 36)