Portrait des femmes en situation d’itinérance : De multiples visages

Portrait des femmes en situation d’itinérance : De multiples visages

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Portrait des femmes en situation d’itinérance : De multiples visagess

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Référence bibliographique [19582]

Gélineau, Lucie, Dupéré, Sophier, Bergeron-Leclerc, Christiane, Clément, Michèle, Carde, Estelle, Morin, Marie-Hélène, Tremblay, Pierre-André et Brisseau, Nathalie. 2015. «Portrait des femmes en situation d’itinérance : De multiples visages ». Revue du CREMIS, vol. 8, no 2, p. 48-55.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif était d’identifier les éléments qui gagneraient, dans le cadre de la recherche, à être précisés ou confirmés, ainsi que les zones d’ombre à documenter et explorer [en ce qui concerne le sujet de l’itinérance des femmes].» (p. 48)

Questions/Hypothèses :
«Que savons-nous sur l’itinérance des femmes, plus particulièrement les motifs de leur entrée dans la rue, leurs conditions de (sur)vie ainsi que les interventions sociales qui les concernent?» (p. 48)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Il faut […] tenir compte des rapports sociaux inégalitaires dans l’élaboration d’interventions, de politiques, de plans d’action ou de travaux de recherche, en portant une attention particulière aux dimensions structurelles et non uniquement personnelles des trajectoires de ces femmes. Il ne s’agit pas de percevoir l’itinérance au féminin comme essentiellement un problème individuel demandant des interventions individuelles, mais comme un problème social requérant des interventions collectives. Il faut également prendre en compte la parole et l’expérience des femmes en situation d’itinérance, ainsi que leurs propres analyses de leur situation, des politiques ou des services les concernant.» (p. 54) En ce qui concernant les dimensions familiale et conjugale du phénomène à l’étude, les auteurs soulignent notamment que «[l]a violence domestique, sexuelle, ou faisant partie de l’abus ou de la négligence à l’enfance – est aussi étroitement associée à la spirale de l’itinérance au féminin […].» (p. 51) De plus, «[l]a maternité est aussi source de souffrance générée par la crainte de perdre la garde des enfants, par la crainte de la prise en charge de ces derniers par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), ainsi que par l’espoir soutenu de retisser des liens avec eux. Si la maternité peut se révéler une clef pour prendre soin de soi, elle peut aussi contribuer à l’aggravation de leur état […].» (p. 51)