1. Objectifs

Intentions :
«Le présent article s’intéresse aux sources professionnelles de soutien à la parentalité chez les mères québécoises qui consultent en santé, en santé mentale et en éducation.» (p.114)

Questions/Hypothèses :
«[L]’étude vise à répondre aux questions suivantes: 1) Quels professionnels les mères consultent-elles en lien avec la parentalité? 2) Quelles sont les caractéristiques des mères qui consultent des professionnels en lien avec la parentalité? 3) Quelles sont les caractéristiques des mères qui consultent en santé, en santé mentale et en éducation en lien avec la parentalité?» (p. 114)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«L’échantillon total pondéré incluant les données manquantes est de 2 326 mères.» (p. 114) «Les enfants concernés par les questions de l’enquête vivent le plus souvent avec leurs deux parents (biologiques ou adoptifs; 85 %); les autres vivent dans des familles recomposées (5,5 %), monoparentales (8,8 %) ou dans un autre type de famille (par ex., tutrice; 0,7 %). Ils sont âgés entre 6 mois et 2 ans (30,1 %), entre 3 et 6 ans (48,3 %), ou ont 7 ou 8 ans (21,7 %).» (p. 114)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Les résultats de cette étude montrent que le tiers (34,4 %) des mères […] déclarent avoir consulté au moins un professionnel au cours de l’année à propos de la manière d’éduquer leur enfant ou concernant son comportement.» (p. 117-118) «D’autre part, les résultats montrent que les mères qui consultent des professionnels vivent plus de stress parental, ont un plus faible sentiment de compétence parentale et des enfants qui présentent davantage de symptômes socioaffectifs ou hyperactifs, comparativement aux mères qui ne consultent pas.» (p. 118) Par ailleurs, «[l]es résultats montrent que les mères qui consultent en santé, en santé mentale et en éducation présentent différentes caractéristiques. Par exemple, les facteurs qui contribuent à expliquer qu’une mère consulte en santé incluent le jeune âge de l’enfant, la présence de difficultés socioaffectives ou d’hyperactivité chez l’enfant, une structure familiale nucléaire, des attitudes maternelles défavorables à la punition corporelle et le recours à des pratiques parentales positives. […] Enfin, en ce qui concerne le secteur de l’éducation, les mères qui consultent le font davantage pour un enfant un peu plus âgé et qui présente un problème d’hyperactivité. Elles rapportent moins de stress lié au tempérament de l’enfant, mais davantage le recours à la violence physique sévère à son endroit que celles qui consultent dans un autre secteur.» (p. 119)