Concilier emploi et soins à un proche au Canada : quel soutien des acteurs communautaires?

Concilier emploi et soins à un proche au Canada : quel soutien des acteurs communautaires?

Concilier emploi et soins à un proche au Canada : quel soutien des acteurs communautaires?

Concilier emploi et soins à un proche au Canada : quel soutien des acteurs communautaires?s

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Référence bibliographique [19555]

Nogues, Sarah et Tremblay, Diane-Gabrielle. 2016. «Concilier emploi et soins à un proche au Canada : quel soutien des acteurs communautaires? ». Revue canadienne de recherche sur les OSBL et l’économie sociale / Canadian Journal of Nonprofit and Social Economy Research, vol. 7, no 2, p. 19-39.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Notre recherche a […] consisté à capturer de manière qualitative la mesure dans laquelle les acteurs communautaires constituent une source de soutien pour les proches-aidants, dont la majorité doit concilier ce rôle avec une activité rémunérée […].» (p. 20)

Questions/Hypothèses :
«[N]otre question de recherche vise à déterminer de quelle manière les acteurs communautaires contribuent à la conciliation emploi-famille des proches-aidants[?]» (p. 22)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 23 employés proches-aidants et 12 représentants d’organismes communautaires au Québec.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[N]ous avons mis en évidence que les services communautaires peuvent constituer une ressource pour la minimisation du conflit emploi-famille-soins: le répit peut réduire le conflit d’emploi du temps vécu par les employés proches-aidants, en leur offrant un soutien instrumental leur permettant d’assumer leur rôle d’employé pendant que des acteurs de confiance prennent la relève dans le rôle de proche aidant. Par ailleurs, le soutien émotionnel d’écoute, de compréhension et de conseils peut faire l’objet d’une ressource précieuse pour l’allégement du conflit de tension […], particulièrement lorsque ceux-ci ne disposent pas de soutien social efficace de la part de leur entourage proche ou de leur milieu de travail. Ces formes de soutien semblent particulièrement importantes dans un contexte où les proches aidants, et en particulier les femmes dispensant plus de vingt heures de soins par semaine comme c’était le cas dans notre groupe, sont à risque de quitter le marché du travail […]. Par ailleurs, nos résultats révèlent que le soutien émotionnel dispensé par le milieu communautaire, à travers des rencontres individuelles ou des groupes de soutien par les pairs, est particulièrement utilisé lors de moments de crise (par exemple, arrêt de travail pour épuisement professionnel) ou de transition de carrière (par exemple, retraite).» (p. 31)