Pratiques de conciliation travail-famille et détresse psychologique des salariés québécois : une comparaison selon le genre
Pratiques de conciliation travail-famille et détresse psychologique des salariés québécois : une comparaison selon le genre
Pratiques de conciliation travail-famille et détresse psychologique des salariés québécois : une comparaison selon le genre
Pratiques de conciliation travail-famille et détresse psychologique des salariés québécois : une comparaison selon le genres
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Référence bibliographique [19551]
Boulet, Maude et Le Bourdais, Céline. 2016. «Pratiques de conciliation travail-famille et détresse psychologique des salariés québécois : une comparaison selon le genre ». Relations industrielles / Industrial Relations, vol. 71, no 3, p. 442-467.
Intentions : «L’analyse qui suit examine l’effet de différentes pratiques de conciliation travail-famille sur la santé mentale des travailleurs selon le genre […].» (p. 444)
Questions/Hypothèses : «[N]otre hypothèse stipule que l’accès aux pratiques de conciliation constitue une ressource mise à la disposition des travailleurs qu’ils peuvent utiliser pour gérer les exigences de leur emploi et celles provenant de la famille, leur évitant ainsi d’avoir un niveau élevé de détresse psychologique. Et comme les femmes demeurent principalement en charge des responsabilités familiales, nous suggérons qu’elles ressentiront davantage les bienfaits psychologiques des pratiques de conciliation que leurs homologues masculins.» (p. 447)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Cette étude utilise des données de l’Enquête québécoise sur des conditions de travail, d’emploi et de santé et de sécurité du travail. «L’échantillon retenu pour nos analyses comptait 3373 salariés québécois âgés de 25 à 54 ans, dont 1706 sont des femmes et 1667 sont des hommes.» (p. 447)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«L’analyse descriptive a montré que les pratiques de conciliation travail-famille associées à une proportion plus faible de femmes ayant un niveau élevé de détresse sont nombreuses et que plusieurs touchent particulièrement le fait d’avoir des enfants. Il est indéniable que les congés familiaux et le retour progressif après un congé parental sont des mesures en lien direct avec le fait d’être parent. En revanche, chez les hommes, aucune des pratiques de conciliation, hormis les congés sans solde, n’a semblé de prime abord liée à une réduction significative de cette proportion.» (p. 460) L’analyse nous informe aussi «que les hommes éprouvent un niveau plus grand de détresse lorsqu’ils consacrent de longues heures aux tâches domestiques et aux responsabilités familiales. Les recherches futures devraient donc examiner de plus près les stratégies qu’utilisent les hommes pour gérer le stress découlant de leurs obligations professionnelles et familiales.» (p. 461)