Le rôle de la famille d’origine et des parents dans les expériences de conciliation travail-études des jeunes cégépiens et universitaires

Le rôle de la famille d’origine et des parents dans les expériences de conciliation travail-études des jeunes cégépiens et universitaires

Le rôle de la famille d’origine et des parents dans les expériences de conciliation travail-études des jeunes cégépiens et universitaires

Le rôle de la famille d’origine et des parents dans les expériences de conciliation travail-études des jeunes cégépiens et universitairess

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Référence bibliographique [19546]

Tremblay, Diane-Gabrielle et Alberio, Marco. 2016. «Le rôle de la famille d’origine et des parents dans les expériences de conciliation travail-études des jeunes cégépiens et universitaires ». Recherches Sociographiques, vol. 57, no 1, p. 79-102.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article a […] pour objectif de mettre en évidence les éléments familiaux qui influent sur la conciliation travail-études (dans une perspective d’articulation des temps sociaux) chez les jeunes étudiants de niveaux cégep et université.» (p. 87)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La recherche repose sur une étude qualitative de 26 entretiens […] auprès de jeunes de la région de Montréal âgés de 18 à 29 ans, car les études se poursuivent souvent jusqu’à cet âge, mais nous nous sommes concentrés davantage sur les 18-24 ans, pour tenter d’obtenir plus d’homogénéité relativement aux préoccupations de conciliation […].» (p. 87) À noter que l’échantillon est constitué de «jeunes aux études à temps plein et travaillant au moins 15 heures par semaine, seuil à partir duquel on considère généralement que le travail a un effet néfaste sur les études.» (p. 88)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Au terme de cette recherche, on constate que le capital social et culturel des parents peut avoir une incidence sur la conciliation travail-études des jeunes. […] Notre recherche montre que, de manière générale, les parents accordent beaucoup d’importance à l’éducation, mais aussi aux pratiques quotidiennes de conciliation (transports, horaires, alimentation, etc.), et qu’ils soutiennent souvent leurs enfants pour qu’ils puissent faire leur entrée sur le marché du travail sans pour autant sacrifier leurs études. Dans le contexte de la modernité et de la recherche d’une plus grande indépendance ou autonomie de la part des jeunes (Beck, 2001; Beck et Lau, 2005), nous avons montré que le lien familial reste généralement important pour ceux qui sont aux études et que ce besoin d’autonomie ne semble pas être en contradiction, ni du point de vue des jeunes ni de celui des parents, avec le soutien familial. Sur le plan de la ''stabilité familiale dans le mouvement '', il semble bien qu’il y ait à la fois continuité et changement. En effet, si le fait que les jeunes souvent appelés à financer eux-mêmes leurs études par le travail salarié constitue de plus en plus une réalité, il reste que certains parents jugent important d’assurer un soutien financier aux études, voire un soutien plus large au logement et à la subsistance, afin que leurs enfants puissent plus facilement concilier travail et études.» (p. 94-95)