Famille, filiation et transmission dans le cinéma québécois

Famille, filiation et transmission dans le cinéma québécois

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Référence bibliographique [19545]

Fortin, Andrée. 2016. «Famille, filiation et transmission dans le cinéma québécois ». Recherches Sociographiques, vol. 57, no 1, p. 17-45.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Mon objectif est de saisir l’imaginaire familial à l’œuvre dans le cinéma québécois et les propositions, voire les utopies, qu’il véhicule.» (p. 18)

Questions/Hypothèses :
«Que racontent donc les films québécois des cinquante dernières années à propos de la famille?» (p. 37-38)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure se base sur un corpus de «150 films de fiction québécois (1966-2013).» (p. 17)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé


L’auteure conclut que les films visionnés nous apprennent des choses sur le Québec, notament que «[l]’héritage ne s’accepte pas d’emblée, ni celui des valeurs, ni des modes de vie, ni des professions. La lignée ne se pense pas dans l’abstraction, elle doit s’incarner dans des personnes réellement connues. L’identité n’est pas héritée, mais doit se construire. Les relations entre les parents et les enfants sont à la fois d’ordre affectif et symbolique (identitaire). Dans les fratries, l’entraide et les échanges de services sont au cœur de la relation. Pour le dire autrement, la solidarité familiale n’est pas affaire de transmission, ou pas uniquement, elle se fait entre ''égaux'', ou entre ceux qui ont su établir entre eux un lien intersubjectif fort, un lien électif. Cette électivité prend une place importante dans les relations entre les parents et les enfants: désir d’une relation entre ''égaux'', qui ne passe pas par des rôles, ce qui n’empêche pas l’inscription dans une histoire familiale. La solidarité dans la fratrie compense d’une certaine façon le défaut de la transmission. À travers tous ces récits de filiation, il appert que devenir adulte c’est accepter l’autre (tant chaque parent que chaque frère ou sœur) comme il est, et établir avec lui une relation affective forte, élective.» (p. 38-39)