Le partage de la première éducation : ses significations pour des parents rimouskois

Le partage de la première éducation : ses significations pour des parents rimouskois

Le partage de la première éducation : ses significations pour des parents rimouskois

Le partage de la première éducation : ses significations pour des parents rimouskoiss

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Référence bibliographique [19543]

Bédard, Mélanie. 2016. «Le partage de la première éducation : ses significations pour des parents rimouskois ». Recherches Sociographiques, vol. 57, no 1, p. 123-153.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif général de cette enquête est de comprendre les parcours de [...] vie familiale [de parents avec de jeunes enfants] en les situant dans la dynamique métropolitaine liant la ville régionale à ses périphéries et aux grandes villes québécoises.» (p.124)

Questions/Hypothèses :
«Dans ce contexte où la centralité existentielle du travail s’étend largement aux mères, et où la valorisation de la paternité va de pair avec la reconnaissance d’un attachement jadis distingué comme naturellement maternel, que signifie pour les parents de jeunes enfants le partage de la première éducation? Les parents reconnaissent-ils de la même manière la contribution des proches et des modes de garde officiels?» (p. 124)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Pour mener la présente enquête, 49 entrevues semi dirigées ont été effectuées en 2011 et 2012, auprès de 53 parents d’enfants âgés de cinq ans ou moins et résidant dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Rimouski-Neigette.» (p. 124-125)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Cette étude «révèle que nombre [de parents d’enfants de moins de cinq ans] semblent confier leur enfant à une garderie à certaines conditions qui garantissent le respect de ce qu’ils considèrent être leur autorité parentale mais qui, en même temps, supposent des formes de solidarité avec les autres adultes impliqués.» (p. 123) Les résultats suggèrent «que le partage de la première éducation ne compromet pas, aux yeux des parents, leur lien à l’enfant et leur autorité. Cependant il leur semble préférable qu’il réponde à certaines conditions qui se rapprochent de ces cinq dimensions : la construction de liens significatifs pour l’enfant avec l’autre adulte éducateur, l’identification pédagogique du parent à cet autre adulte, la reconnaissance mutuelle de l’autorité et des compétences entre le parent et l’autre adulte, la présence d’un intermédiaire entre le parent et le mode de garde officiel pouvant veiller à la qualité du service, et enfin, le maintien d’une liberté et d’une autonomie familiales dans les conditions d’accès et de fréquentation des modes de garde officiels.» (p. 146)