Le deuil et les réseaux transnationaux

Le deuil et les réseaux transnationaux

Le deuil et les réseaux transnationaux

Le deuil et les réseaux transnationauxs

| Ajouter

Référence bibliographique [19534]

Vatz Laaroussi, Michèle. 2017. «Le deuil et les réseaux transnationaux». Dans Quand la mort frappe l’immigrant : défis et adaptations , sous la dir. de Lilyane Rachedi et Halsouet, Béatrice, p. 33-40. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le chapitre porte sur l’expérience «des migrants qui ont vécu la mort d’un proche alors qu’ils étaient dans le pays d’installation, mais aussi à ceux qui ont expérimenté le deuil dans la période prémigratoire et qui le poursuivent dans leur société d’accueil.» Il est également question du rôle des réseaux transnationaux dans l’accompagnement de ces individus.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Ma réflexion est fondée sur trois recherches: la première est celle de Rachédi et al. menée directement auprès de membres de familles immigrantes ayant vécu un deuil alors qu’ils vivent au Québec (2013-2016). La seconde porte sur les transmissions entre trois générations de femmes réfugiées (des grands-mères, des mères et des filles) au Québec. [Au total, 75 femmes ont été interrogé dans le cadre de cette étude.] La troisième est une recherche-action menée avec des jeunes immigrants en classe d’accueil qui ont écrit un livre sur leur histoire familiale [...].» (p. 33)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Les réseaux transnationaux […] représentent ces liens au sein de la famille élargie, entre les générations et avec des personnes et des organismes significatifs à un moment ou un autre de la trajectoire de vie et du parcours migratoire.» (p. 34) Ainsi, «[c]ontrairement au discours victimaire, il semble […] que la migration renforce la ''pulsion de vie'', la résilience et la transmission intergénérationnelle. Par conséquent, les réseaux des migrants continuent à porter ce mouvement et assurent ainsi une forme de continuité symbolique pour ceux qui restent, ici ou là-bas.» (p. 39) Plus précisément, «les réseaux sont investis comme des moyens de garder ses racines et de transmettre ses origines. Les rituels sont alors utilisés comme des marqueurs de transmission intergénérationnelle, et dans le cas de décès, l’utilisation des réseaux permet parfois un retour au pays d’origine, mais aussi un ancrage dans les origines de la filiation prémigration. […] Ainsi, les legs que les aînées rencontrées […] veulent laisser à leurs enfants et petits-enfants après leur mort reposent surtout sur des souvenirs de famille, la fierté d’avoir contribué à la réussite scolaire des enfants et la solidarité familiale.» (p. 35)