Le deuil des immigrants au Québec : un deuil comme les autres?

Le deuil des immigrants au Québec : un deuil comme les autres?

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Référence bibliographique [19533]

Rachédi, Lilyane. 2017. «Le deuil des immigrants au Québec : un deuil comme les autres?». Dans Quand la mort frappe l’immigrant : défis et adaptations , sous la dir. de Lilyane Rachedi et Halsouet, Béatrice, p. 21-31. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le chapitre porte sur «la crainte permanente de l’annonce du décès d’un proche à l’étranger, les nombreux défis qui attendent les immigrants endeuillés alors qu’ils sont déjà engagés dans un processus d’adaptation exigeant, et les contraintes liées au déplacement quand la mort se produit à distance.» (p. 22)

Questions/Hypothèses :
«[C]omment les immigrants apprennent-ils la nouvelle du décès et comment la vivent-ils? Quels sont les difficultés propres à leurs obstacles majeurs?» (p. 22)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise les données de l’étude présentée en introduction du livre et qui concernent 21 immigrants endeuillés et 14 informateurs-clés (représentants, dirigeants d’organisations religieuses ou d’associations).

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[L]e deuil des immigrants comporte des spécificités quand la mort se produit à distance. Le modèle de deuil occidental n’est pas complètement transférable à la réalité des immigrants simplement parce qu’il existe des contingences géographiques, temporelles, culturelles, juridiques, institutionnelles et structurelles qui peuvent soulever de plus grandes difficultés.» (p. 30) En ce qui concerne plus spécifiquement les aspects familiaux du deuil des immigrants, l’auteure explique que «[l]a mort d’un être cher révèle la force et la dynamique des liens familiaux et, qu’elle soit ou non présente en réalité, la famille nucléaire et élargie est profondément investie dans la migration. Ces mêmes liens peuvent agir comme une incitation à la migration, mais aussi comme une rétention. On utilise parfois la fatalité de la mort comme argument pour empêcher l’autre de quitter le pays d’origine ou pour lui faire prendre conscience de cette possibilité […].» (p. 23)