Fonctionnement intrapsychique de femmes incarcérées auteures de violence intrafamilial
Fonctionnement intrapsychique de femmes incarcérées auteures de violence intrafamilial
Fonctionnement intrapsychique de femmes incarcérées auteures de violence intrafamilial
Fonctionnement intrapsychique de femmes incarcérées auteures de violence intrafamilials
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Référence bibliographique [19523]
Trébuchon, Clémentine et Léveillée, Suzanne. 2016. «Fonctionnement intrapsychique de femmes incarcérées auteures de violence intrafamilial ». Pratiques psychologiques, vol. 22, no 3, p. 239-254.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : L’objectif de cet article «était d’explorer les différences au niveau du fonctionnement intrapsychique entre des femmes ayant commis un homicide sur un membre de leur famille et des femmes ayant commis un autre type de crime intrafamilial.» (p. 250)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon est composé de 17 femmes incarcérées à l’établissement de détention provincial de Montréal (prison Tanguay) (n = 11) et à l’établissement de détention fédéral de Joliette (n = 6).» (p. 243)
Instruments : - Questionnaire - Test de Rorschach
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Nos résultats suggèrent que les femmes qui ont commis un homicide contre une personne de leur famille présentent des difficultés au niveau des relations interpersonnelles, ont une image d’elles-mêmes négative et que, cognitivement, la minimisation des intrusions mentales qu’elles effectuent les amène parfois à répondre trop rapidement aux besoins qu’elles ressentent. Par ailleurs, les femmes qui ont commis un crime violent contre un membre de leur famille présentent également des difficultés au plan des relations interpersonnelles et paraissent excessivement préoccupées par elles-mêmes, au point que cela puisse les amener à négliger le monde extérieur. Finalement, l’ensemble des femmes de notre échantillon présente des difficultés au plan de l’introspection ainsi qu’une immaturité relationnelle qui occasionne de fréquentes difficultés dans l’interaction avec l’environnement. Parallèlement, elles rencontrent des difficultés dans la gestion et l’expression de leurs affects. Enfin, au plan cognitif, leur pensée est désorganisée et fréquemment marquée par des jugements erronés» (p. 252-253)