Violence sexuelle au Nunavik : état des connaissances et implications pour la pratique

Violence sexuelle au Nunavik : état des connaissances et implications pour la pratique

Violence sexuelle au Nunavik : état des connaissances et implications pour la pratique

Violence sexuelle au Nunavik : état des connaissances et implications pour la pratiques

| Ajouter

Référence bibliographique [19517]

Lavoie, Dominique M. et Collin-Vézina, Delphine. 2015. «Violence sexuelle au Nunavik : état des connaissances et implications pour la pratique ». On the Radar, vol. 1, no 2, p. 1-10.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[C]et article présente une recension de la littérature tirée de données empiriques sur la violence sexuelle subie par les enfants et les adultes inuits du Nunavik.» (p. 1)

Questions/Hypothèses :
«Peu de recherches se sont penchées sur la problématique des violences sexuelles au Nunavik. Quel est l’état actuel des connaissances sur cette question? Quelles leçons peut-on en tirer pour la prévention et l’intervention au sein des communautés nunavimmiutes? Quelles sont les lacunes dans notre compréhension de la problématique?» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Au total, cinq articles et ouvrages ont été retenus par le biais de recensions sur des bases de données et des moteurs de recherche généraux.» (p. 2)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«En somme, on remarque que les femmes sont victimes d’abus sexuels presque autant de la part de membres de leur famille, de leur conjoint (ou ex-conjoint), et d’étrangers, tandis que les hommes sont deux fois plus enclins à être victimisés par les membres de leur famille et leurs pairs que par leur conjointe ou ex-conjointe.» (p. 5) Concernant les facteurs contextuels, les auteures mentionnent que «[l]e sentiment de loyauté des individus envers leur communauté, la pression familiale et sociale (incluant la censure et l’intimidation de membres de la famille élargie ou d’autres membres influant de la communauté), ainsi que les difficultés affectives sont d’autres obstacles évoqués quant à la possibilité pour les victimes de dénoncer leur agresseur et, éventuellement, de vivre dans une autre communauté.» (p. 5) À propos des attitudes et comportement, les recherches montrent que «en ce qui a trait au rapport parent-enfant, certains intervenants soutiennent que l’encadrement des enfants au sein des familles inuites permet davantage de liberté aux jeunes mais les expose aussi à davantage de risques au sein de la communauté. Selon certains, la vigilance des parents tendrait à se resserrer lorsque ceux-ci sont témoins ou entendent parler d’une agression dans la communauté, puis leur supervision se relâcherait graduellement.» (p. 5)