Confrontations quotidiennes entre le droit et la médecine en milieu hospitalier universitaire mère-enfant en matière de consentement aux soins

Confrontations quotidiennes entre le droit et la médecine en milieu hospitalier universitaire mère-enfant en matière de consentement aux soins

Confrontations quotidiennes entre le droit et la médecine en milieu hospitalier universitaire mère-enfant en matière de consentement aux soins

Confrontations quotidiennes entre le droit et la médecine en milieu hospitalier universitaire mère-enfant en matière de consentement aux soinss

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Référence bibliographique [19505]

Lecoq, Nathalie. 2016. «Confrontations quotidiennes entre le droit et la médecine en milieu hospitalier universitaire mère-enfant en matière de consentement aux soins». Dans Les grands conflits en droit de la santé : Les rencontres en droit de la santé - Volume 1 , sous la dir. de Catherine Régis, Khoury, Lara et Kouri, Robert P., p. 235-259. Montréal: Éditions Yvon Blais.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce texte explore certains conflits entre le droit et la médecine, suscités par l’application des règles du consentement aux soins requis par l’état de santé du mineur, dans un contexte clinique pédiatrique.» (p. 237)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Dans un contexte de soins pédiatriques, les professionnels de la santé peuvent être confrontés à la volonté des parents concernant les soins prodigués à leur enfant: «lorsque l’enfant n’est pas en mesure d’exprimer ses volontés, tel que c’est le cas pour un nouveau-né ou en enfant en bas âge, la détermination de ce que constitue son meilleur intérêt peut s’avérer complexe et sujette à interprétation variable. Des conflits de valeurs peuvent surgir entre les membres de l’équipe de soins, entre les parents, entre les prestataires de soins et les parents, et entre l’enfant et ses parents. […] Ces contextes peuvent générer beaucoup de souffrance et de détresse tant chez les personnes recevant les soins et leur famille que chez les prestataires de soins.» (p. 240-241) À l’aide plusieurs exemples de cas qui montrent la complexité de cette problématique, l’auteure conclut que «[l]e régime juridique instauré par le législateur québécois en matière de consentement aux soins pour les mineurs ne répond pas toujours aux besoins observés sur le terrain en contexte clinique pédiatrique. [L]es initiatives de ''patient partenaire'' prend réellement son essor dans le réseau de la santé et des services sociaux au Québec. […] Une telle approche favorisera la compréhension commune et une vision partagée, ce qui, à son tour, permettra de prévenir davantage les conflits dans le contexte clinique pédiatrique.» (p. 259)