Intentions : Cet article a pour but «d’identifier les facteurs susceptibles d’expliquer la présence de problèmes de santé mentale chez ces jeunes adultes [aux études].» (p. 65-66)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude est basée sur la participation de «389 étudiants inscrits en première année d’études supérieures dans un cégep proche de Montréal, au début de l’année scolaire 2012-2013. Les participants étaient âgés de 16 à 35 ans.» (p. 66) En plus, 20 de ces étudiants ont participé à des rencontres.
Instruments : - Guide d’entretien - Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
L’étude fait état de l’impact de l’orientation sexuelle, et de la qualité des relations amoureuses et amicales sur les risques de dépression des étudiants. Concernant l’impact de la famille, les auteures expliquent que «[s]i les caractéristiques familiales de type sociodémographique (exemples: revenus et niveaux d’étude des parents) n’étaient pas significativement associées au niveau de symptômes dépressifs, conformément aux résultats de plusieurs études, la dynamique familiale l’était, par contre, de façon significative. L’absence de soutien affectif et d’encouragement à l’autonomie de la part du père comme de la mère, ainsi que le manque de supervision parentale et de cohésion familiale étaient significativement associés à la présence de symptômes dépressifs. Les étudiants qui présentaient un niveau élevé, voire sévère, de symptômes dépressifs étaient plus nombreux à parler de conflits familiaux […].» (p. 68)