Langlois, Simon. 2016. «La révolution des genres de vie». Dans La sécurité sociale au Québec : Histoire et enjeux , sous la dir. de Denis Latulippe, p. 107-135. Québec: Presses de l’Université Laval.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Ce chapitre observe les «changements dans la morphologie sociale et les genres de vie au sein de la société québécoises [...].» (p. 109)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteur utilise des données de plusieurs études quantitatives réalisées par Statistique Canada.
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
L’auteur aborde «[h]uit dimensions fortement reliées […]: les modes de vie, la stratification sociale, les revenus et les niveaux de vie, les classes moyennes, les inégalités socioéconomiques, la pauvreté et la consommation marchande.» (p. 109) Concernant les modes de vie familiaux, l’auteur écrit que «[l]es modes de vie familiaux et non familiaux sont de plus en plus diversifiés au sein de la société québécoise contemporaine […]. Globalement, trois modes de vie sont dominants: vivre en solitaire, vivre à deux en couple et vivre en famille avec enfant.» (p. 109) «La société québécoise est donc très diversifiée dans ses modes de vie, bien plus qu’il y a soixante ans, forçant ainsi les politiques publiques à s’adapter à ces changements. Cependant, la famille reste bien vivante et elle est valorisée dans les représentations sociales. Si les unions se fragilisent avec la montée du divorce, une partie des familles se recompose à la suite d’une rupture. La famille a maintenant deux formes bien distinctes: la famille institution – celle dans laquelle l’enfant est en interaction quotidienne avec ses parents ou au moins l’un d’eux – et la famille-réseau, celle qui maintient des liens entre membres consanguins appartenant à des unités de vie différentes.» (p. 111)