Bien dans mes baskets : analyse d’un programme d’intervention psychosociale par le sport
Bien dans mes baskets : analyse d’un programme d’intervention psychosociale par le sport
Bien dans mes baskets : analyse d’un programme d’intervention psychosociale par le sport
Bien dans mes baskets : analyse d’un programme d’intervention psychosociale par le sports
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Référence bibliographique [19459]
Gonin, Audrey, Dusseault, Martin et Hébert, Jacques. 2015. «Bien dans mes baskets : analyse d’un programme d’intervention psychosociale par le sport ». Intervention, no 141, p. 65-78.
Intentions : L’article présente «les origines, les modalités d’action et les processus visés par le programme Bien dans mes baskets […].» (p. 75) Il s’agit d’un «programme d’intervention psychosociale par le sport en milieu scolaire.» (p. 65)
Questions/Hypothèses : «[Q]uelles sont les bases de son succès auprès des jeunes visés par le programme? Par quels biais suscite-t-il des effets positifs pour ses participants ou pour le milieu scolaire? Quels processus psychosociaux sont liés à la participation au programme et comment peut-on comprendre leur émergence?» (p. 66)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les résultats proviennent de réunions d’équipe portant sur le programme, de la consultation de rapports d’activités, ainsi que d’entrevues auprès de deux travailleurs sociaux œuvrant au sein du programme.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«[N]ous avons identifié trois leviers principaux sur lesquels s’appuie [l’action du programme]. Le premier […] a souligné son ancrage dans les intérêts des jeunes qu’il cible, tout en étant noué aux préoccupations du milieu scolaire (réussite et climat scolaires) et du champ de la santé et des services sociaux […]. Nous avons ensuite mis en relief l’une des grandes originalités du programme: la multiplicité de ses niveaux d’intervention, permettant un ensemble d’actions ajustées et concertées qui, mises ensemble, augmentent le potentiel de chacune. Enfin, la pertinence d’une médiation sportive a été analysée au travers des processus qu’elle favorise, sur les plans individuel, groupal et à l’échelle de la communauté scolaire et sportive.» (p. 75) En ce qui concerne plus précisément la famille, «la rencontre des parents [prévue par le programme] est régulièrement l’occasion de travailler sur l’enjeu de la distanciation parent/enfant. Elle peut aussi consister à aider le parent à mettre un cadre ou à développer une relation plus satisfaisante avec son enfant. Les parents des A-É [athlète-élève] étant pour la plupart des immigrants de première génération, n’ayant pas grandi au Québec, leurs schèmes de référence peuvent différer de ceux que leurs enfants acquièrent dans la société d’accueil, dans le milieu scolaire en particulier. De tels écarts entre parents et enfants tendent à susciter des incompréhensions.» (p. 71)