Assister les familles de Québec : l’école de réforme et l’école d’industrie de l’Hospice Saint-Charles, 1870-1950
Assister les familles de Québec : l’école de réforme et l’école d’industrie de l’Hospice Saint-Charles, 1870-1950
Assister les familles de Québec : l’école de réforme et l’école d’industrie de l’Hospice Saint-Charles, 1870-1950
Assister les familles de Québec : l’école de réforme et l’école d’industrie de l’Hospice Saint-Charles, 1870-1950s
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Référence bibliographique [1945]
Gilbert, Dale. 2008. «Assister les familles de Québec : l’école de réforme et l’école d’industrie de l’Hospice Saint-Charles, 1870-1950 ». Revue d’Histoire de l’Amérique Française, vol. 61, no 3-4, p. 469-499.
Intentions : Cet article propose de mettre en lumière la fonction d’assistance aux familles en difficulté qu’ont assumé l’école de réforme et de l’école d’industrie de l’Hospice Saint-Charles de Québec.
Questions/Hypothèses : «Nous soutenons qu’au-delà de la volonté de l’État de surveiller et de contrôler les familles ouvrières et des limites de l’implication de ce dernier, les pratiques d’institutionnalisation de l’Hospice Saint-Charles permirent à l’école de réforme et à l’école d’industrie de jouer un rôle d’assistance stimulé par la frontière ténue entre réforme et prévention dans l’esprit des élites laïques et religieuses, par une souplesse occasionnelle dans l’évaluation de l’admissibilité et la durée du placement et finalement par l’utilisation active et habile du réseau par les familles.» (p.473)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses : registres et archives de l’Hospice Saint-Charles, rapports annuels des inspecteurs des écoles.
Type de traitement des données : Analyse statistique Réflexion critique
3. Résumé
«Entre 1870 et 1950, plusieurs milliers de jeunes filles furent placées à l’école de réforme (1870-1921) et à l’école d’industrie (1884-1950) de l’Hospice Saint-Charles de Québec, dirigé par les Soeurs du Bon-Pasteur. Ce réseau d’institutions publiques gérées par le privé se situe à la rencontre de la volonté de l’État de contrôler l’espace social qu’est l’enfance délinquante et en danger et de celle des réformateurs sociaux de secourir les familles et les enfants vivant diverses circonstances pénibles. L’historiographie québécoise ayant surtout étayé le premier vecteur, cet article s’efforce, sans nier les visées de contrôle social, de mettre en relief cette dynamique d’assistance, notamment par la lorgnette des initiatives et des stratégies des acteurs en présence, soit les magistrats, les religieuses et les familles.» (p.469)