La représentation de l’héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France : les femmes en trois actes : l’épouse, la mère et la veuve

La représentation de l’héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France : les femmes en trois actes : l’épouse, la mère et la veuve

La représentation de l’héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France : les femmes en trois actes : l’épouse, la mère et la veuve

La représentation de l’héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France : les femmes en trois actes : l’épouse, la mère et la veuves

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Référence bibliographique [1944]

Gingras, Marie-Ève. 2008. «La représentation de l’héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France : les femmes en trois actes : l’épouse, la mère et la veuve». Mémoire de maîtrise, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, Département d’histoire.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Nous tenterons d’analyser, en regard notamment de la redéfinition du rôle des femmes dans la société québécoise, la représentation de l’héroïne dans les romans historiques québécois (1945-1995) ayant comme trame de fond la Nouvelle-France. » (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Ainsi, notre corpus se compose de sept romans historiques : Martine Juillet, Fille du Roi (1945) de Pierre Benoit, La Seigneuresse (1960) de Robert de Louise Roquebrune, Jeanne, fille du Roy (1974) de Suzanne Martel, La Corriveau (1981) d’Andrée Lebel, Vadeboncoeur (1983) de Pierre (St-Arnaud) Caron, Nouvelle-France (1992) de Chrystine Brouillet et de [sic] Le secret d’Hélène (1994) de Thérèse Cloutier. » (p. 20)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Nous constatons qu’il existe une transformation chronologique dans la représentation du protagoniste féminin. Sur le plan physique et psychologique, on constate une affirmation des traits caractéristiques : les héroïnes ne sont plus jolies, elles sont époustouflantes de beauté, elles ne sont plus soumises et douces, elles sont déterminées, fougueuses et indépendantes. Au niveau des thématiques du mariage et de la maternité, aspects considérés comme traditionnels, les représentations perdurent, font toujours partie du quotidien de l’héroïne et de la définition de l’identité féminine, mais la manière d’aborder ces thèmes récurrents changent. En fait, au fil de la consolidation du nouveau rôle des femmes dans la société québécoise, ils sont traités d’une manière plus personnelle : tant le mariage que la maternité ne sont plus tant une question de norme sociale et de destin, mais bien une question de choix. Cette évolution est marquante et devient effective au début des années 1980. Ce nouvel élément confirme l’autonomisation de l’héroïne et le personnage de la veuve s’installe comme la figure littéraire de la ‘femme nouvelle contemporaine’. Cette ‘femme de personne’ doit conjuguer vie amoureuse, famille et travail. » (p. ii)