L’articulation des identités plurielles à travers l’éducation : l’exemple de quatre écoles juives à Montréal
L’articulation des identités plurielles à travers l’éducation : l’exemple de quatre écoles juives à Montréal
L’articulation des identités plurielles à travers l’éducation : l’exemple de quatre écoles juives à Montréal
L’articulation des identités plurielles à travers l’éducation : l’exemple de quatre écoles juives à Montréals
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Référence bibliographique [19433]
Hirsch, Sivane. 2016. «L’articulation des identités plurielles à travers l’éducation : l’exemple de quatre écoles juives à Montréal ». Eurostudia - Revue transatlantique de recherche sur l’Europe, vol. 11, no 1, p. 1-18.
Intentions : «Dans le cadre d’une enquête dans quatre écoles primaires juives qui représentent à bien des égards la diversité au sein de la communauté, nous avons examiné la manière dont elles intègrent le curriculum québécois général dans un projet éducatif ''juif'' et l’environnement dans lequel il est enseigné.» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’analyse présentée ici s’appuie sur des observations ethnographiques de situations concrètes de transmission des savoirs aux élèves (deux jours en 5ème et deux jours en 6ème année d’école primaire [soit quatre écoles primaires juives à Montréal]) insérées dans une méthodologie convoquant également des entretiens [...] d’une à deux heures avec les directions, le personnel scolaire, les parents et des groupes de discussion avec les élèves.» (p. 2)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les écoles juives de notre échantillon partagent un même objectif: éduquer les jeunes générations comme des juifs montréalais, qui poursuivront leur vie juive dans la ville. […] L’enseignement trilingue de deux curriculums, national séculier et juif, n’est pas sans poser plusieurs défis aux écoles, qui semblent être de nature pratique plutôt que de nature théorique. En témoigne la décision de dispenser certains élèves de l’enseignement de l’hébreu pour assurer leur réussite scolaire. La seule pertinence qui peut se trouver à être contestée, par les élèves comme par leurs parents, est celle qui justifie les études juives. Paradoxalement, c’est aussi cette capacité des écoles à faire le lien entre judaïsme et monde actuel qui motive le choix des parents d’inscrire leurs enfants dans les écoles juives, pour certains au nom de la continuité entre la maison et l’école, pour d’autres au nom de la complémentarité des deux univers de sens et de socialisation. Dans les deux cas, l’environnement juif garde préséance sur la socialisation avec les autres Québécois.» (p. 16-17) Cet article aborde ainsi les notions de transmission familiales particulièrement en matière de socialisation et de religion par le biais de l’école.