L’adoption coutumière chez les Inuit du Nunavik : ses spécificités et conséquences sur le développement de l’enfant

L’adoption coutumière chez les Inuit du Nunavik : ses spécificités et conséquences sur le développement de l’enfant

L’adoption coutumière chez les Inuit du Nunavik : ses spécificités et conséquences sur le développement de l’enfant

L’adoption coutumière chez les Inuit du Nunavik : ses spécificités et conséquences sur le développement de l’enfants

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Référence bibliographique [19429]

Decaluwe, Béatrice, Poirier, Marie-Andrée et Muckle, Gina. 2016. «L’adoption coutumière chez les Inuit du Nunavik : ses spécificités et conséquences sur le développement de l’enfant ». Enfances, Familles, Générations, vol. 25, p. 1-21.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article vise à faire un portrait de l’adoption coutumière chez les Inuit.» (p. 20)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’article est basé sur une «recension des études menées auprès des enfants inuit adoptés selon les pratiques coutumières.» (p. 2)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«L’adoption coutumière est un mode d’échange et de libre circulation des enfants qui existe au sein de plusieurs sociétés autochtones, notamment chez les Inuit. À l’inverse des sociétés allochtones, pour qui l’adoption vise à assurer la protection des enfants, l’adoption coutumière repose sur le don d’un enfant à un proche parent ou à un autre membre de la communauté. Perçue comme un geste libre et altruiste de la part du parent biologique à l’égard de la famille adoptive, cette pratique souhaite préserver la filiation biologique et favoriser le maintien des contacts avec la famille biologique. Même si cette pratique n’est pas reconnue par le Code civil québécois, elle demeure très fréquente dans les communautés inuit du Nunavik. Des différences importantes entre l’environnement familial des enfants inuit adoptés et celui des enfants non adoptés sont rapportées dans les quelques études recensées, toutefois l’impact sur le développement émotionnel des enfants demeure peu documenté. Le seul fait “d’être adopté” ne semble pas constituer un facteur de risque pour le développement de problèmes d’attention externalisés et internalisés à l’âge scolaire.» (p. 15)