Les mariages mixtes à Québec dans les deux derniers tiers du XIXe siècle

Les mariages mixtes à Québec dans les deux derniers tiers du XIXe siècle

Les mariages mixtes à Québec dans les deux derniers tiers du XIXe siècle

Les mariages mixtes à Québec dans les deux derniers tiers du XIXe siècles

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Référence bibliographique [19395]

Tremblay Lamarche, Alex. 2015. «Les mariages mixtes à Québec dans les deux derniers tiers du XIXe siècle ». Cap-aux-Diamants, no 121, p. 17-20.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’étude a pour but de montrer que les mariages mixtes (entre Canadiens-français et Britanniques) étaient courants au XIXe siècle à Québec.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«La porosité entre les différentes élites de Québec et leurs lieux de sociabilité communs constituent probablement deux des principaux facteurs expliquant les mariages mixtes dans la capitale. En effet, en se côtoyant aux concerts de l’Académie de musique et dans les réceptions auxquelles elles prennent part, les différentes élites de la ville en viennent à tisser des liens qui donnent naissance à quelques idylles.» (p. 19) «Les couples mixtes ne diffèrent donc pas énormément des couples endogames. Tout comme ceux-ci, ils visent entre autres à permettre aux deux époux de maintenir leur rang et d’assurer la pérennité de la lignée. Pour les élites, il importe davantage de s’unir à une personne de la même classe sociale qu’à quelqu’un du groupe ethnolinguistique duquel elles sont issues. Cela n’empêche toutefois pas l’existence de rapports de force et de tensions entre les communautés ethniques.» (p. 20) L’auteur conclut que «force est de constater que les élites de Québec forment un petit groupe passablement uni au début du XXe siècle. La plupart des grandes familles comptent au moins un mariage mixte en leur sein. […] Donc, peut-on encore parler d’élites distinctes alors que la plupart d’entre elles comptent des notables issus d’autres origines dans leur famille? Assurément pas sans nuancer la chose.» (p. 20)