Le baby-boom québécois : l’importance du mariage

Le baby-boom québécois : l’importance du mariage

Le baby-boom québécois : l’importance du mariage

Le baby-boom québécois : l’importance du mariages

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Référence bibliographique [19392]

Gauvreau, Danielle et Laplante, Benoît. 2016. «Le baby-boom québécois : l’importance du mariage ». Cahiers québécois de démographie, vol. 45, no 1, p. 1-26.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’article a pour but «d’analyser plus finement les comportements de nuptialité des femmes et des hommes pendant le baby-boom en nous concentrant sur les différences entre groupes ethnoreligieux et de niveaux de scolarité.» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Nous utilisons ici comme source principale pour décrire les comportements de nuptialité des Québécois nés entre 1900 et 1960 les microdonnées détaillées du recensement de 1981, mises à la disposition des chercheurs dans les centres de données de recherche de Statistique Canada […].» (p. 8)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les résultats montrent «un portrait plus nuancé des transformations affectant le mariage durant la période du baby-boom au Québec. D’un côté, le rajeunissement de l’âge au mariage a bel et bien touché tous les groupes, mais, de l’autre, tous n’ont pas connu d’augmentation de la propension à se marier. Au terme de ces transformations, les comportements en matière de mariage sont moins différenciés qu’ils ne l’étaient pour les cohortes mariées avant le baby-boom. Malgré une différence persistante de calendrier, les femmes se mariant toujours plus précocement que les hommes, les modèles quant au premier mariage se ressemblent davantage pour les unes et pour les autres. Le mariage catholique se compare de plus en plus à ce qui prévaut chez les protestants, en particulier en ce qui a trait aux écarts socioéconomiques tels que mesurés par le niveau d’éducation. Le changement le plus spectaculaire à cet égard survient chez les plus scolarisés, les femmes francophones dès qu’elles ont dépassé le début du secondaire et leurs homologues masculins ayant fait des études universitaires, qui empruntent désormais presque autant les voies du mariage que les autres moins scolarisés. On assiste de plus à la marginalisation grandissante des moins scolarisés […].» (p. 23-24)