Baby-boom et déclin de la fécondité : l’évolution paradoxale de la fécondité durant les années 1950 au Québec

Baby-boom et déclin de la fécondité : l’évolution paradoxale de la fécondité durant les années 1950 au Québec

Baby-boom et déclin de la fécondité : l’évolution paradoxale de la fécondité durant les années 1950 au Québec

Baby-boom et déclin de la fécondité : l’évolution paradoxale de la fécondité durant les années 1950 au Québecs

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Référence bibliographique [19390]

Gauvreau, Danielle et Laplante, Benoît. 2015. «Baby-boom et déclin de la fécondité : l’évolution paradoxale de la fécondité durant les années 1950 au Québec ». Bulletin d’histoire politique, vol. 24, no 1, p. 42-55.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif du présent texte est de fournir un bilan démographique de ce que l’on sait du baby-boom au Québec et de proposer de nouvelles avenues afin de mieux en comprendre l’origine et la signification.» (p. 42)

Questions/Hypothèses :
«Les années 1950 constituent-elles une époque ‘glorieuse’ pour la fécondité au Québec?» (p. 52)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteurs utilisent des données de l’Institut de la statistique du Québec, de Statistique Canada et d’autres données tirées de la littérature secondaire.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Envisagée du point de vue de la taille des cohortes nées durant cette période du baby-boom, […] la décennie 1950 a été le témoin du plus grand nombre de naissances jamais enregistré au Québec. Quand on y regarde de plus près toutefois, on constate que ce boom n’est pas tant un boum de naissances qu’un boum de mariages, ce dernier alimentant le précédent. Pendant cette période, les couples mariés du Québec mettent de moins en moins d’enfants au monde et les écarts entre sous-populations sont marqués. Comme nous l’avons vu dans ce texte, on ne dispose pas pour l’instant d’une explication claire et satisfaisante du baby-boom qui s’est produit à partir de la fin des années 1930 dans plusieurs pays occidentaux. […] En ce qui nous concerne, les travaux réalisés jusqu’à maintenant suggèrent deux constats [pour mieux cerner le baby-boom]. Le premier a trait à l’importance de redonner au mariage une place plus centrale dans les analyses du baby-boom: en effet, les transformations de celui-ci, et particulièrement le rajeunissement de l’âge au mariage, constituent un impressionnant dénominateur commun des tendances observées durant cette période, quel que soit le groupe considéré. […] Ensuite, au-delà de l’exception que le baby-boom constitue sans aucun doute, il serait souhaitable qu’un changement de perspective amène davantage de chercheurs à le considérer comme un chaînon manquant en vue d’une meilleure compréhension des transformations survenues au cours du XXe siècle.» (p. 52-53)