Prolonger la vie ou envisager la mort? Quelques enjeux de la prise de décision lors de maladies graves

Prolonger la vie ou envisager la mort? Quelques enjeux de la prise de décision lors de maladies graves

Prolonger la vie ou envisager la mort? Quelques enjeux de la prise de décision lors de maladies graves

Prolonger la vie ou envisager la mort? Quelques enjeux de la prise de décision lors de maladies gravess

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Référence bibliographique [19383]

Fortin, Sylvie, Le Gall, Josiane et Dorval, Geneviève. 2016. «Prolonger la vie ou envisager la mort? Quelques enjeux de la prise de décision lors de maladies graves ». Anthropologie et Santé, no 12, p. 1-20.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«En milieu hospitalier, la vie et la mort se côtoient de près, engageant avec elles des réflexions sur des notions centrales de qualité de vie et de mort, de choix (poursuite ou arrêt de soins actifs), de prise de décision et de légitimité des acteurs (patients, familles, soignants) dans ce processus. Dans cet article, nous proposons une réflexion sur les défis et les enjeux posés par la prise de décision lors de maladies graves, sur les interrogations qu’elle soulève et les pistes à explorer.» (p. 18-19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Pour cette réflexion les auteures utilisent de précédents «travaux ethnographiques [qu’elles ont menés] en milieux hospitaliers québécois et canadiens.» (p. 19)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Cette réflexion porte sur les enjeux entourant la prise de décision lors de maladies graves qui module le projet thérapeutique. Cette décision doit s’articuler alors autour de plusieurs dimensions, notamment, la pluralité des acteurs. Dans cet article, il est question du rôle des soignants dans celle-ci. Pour les soignants, les familles peuvent autant être vues autant comme des partenaires que comme des entités avec lesquels ils sont obligés de composer. Ainsi, au sein d’une même équipe soignante les perceptions concernant la collaboration avec les proches peut diverger. Lorsque confronter à l’incertitude médicale, les professionnels de la santé peuvent s’en remettre davantage aux préférences du patient et de sa famille ou, à l’inverse, dans le cas où les familles s’en remettre complètement au clinicien devant l’incertitude, en valorisant le ''savoir expert''. Le doute peut alors peser «sur les difficultés de communication avec les familles, difficultés potentiellement accrues dans un contexte cosmopolite où le partage d’une langue ou de sens commun n’est pas acquis. Dans la mesure où les soignants communiquent parfois moins bien avec certains groupes ou minorités, l’incertitude peut s’en trouver augmentée et produire des disparités dans le traitement des patients (Balsa & McGuire, 2003; Fortin et al., 2013; Le Gall & Fortin, 2014).» (p. 9)