Bilan diagnostique de l’action du gouvernement du Québec et de ses partenaires en matière de promotion des métiers traditionnellement masculins auprès des femmes depuis 2000 : rapport définitif soumis le 20 novembre 2013 au Secrétariat à la condition féminine

Bilan diagnostique de l’action du gouvernement du Québec et de ses partenaires en matière de promotion des métiers traditionnellement masculins auprès des femmes depuis 2000 : rapport définitif soumis le 20 novembre 2013 au Secrétariat à la condition féminine

Bilan diagnostique de l’action du gouvernement du Québec et de ses partenaires en matière de promotion des métiers traditionnellement masculins auprès des femmes depuis 2000 : rapport définitif soumis le 20 novembre 2013 au Secrétariat à la condition féminine

Bilan diagnostique de l’action du gouvernement du Québec et de ses partenaires en matière de promotion des métiers traditionnellement masculins auprès des femmes depuis 2000 : rapport définitif soumis le 20 novembre 2013 au Secrétariat à la condition féminines

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Référence bibliographique [19369]

Vincent, Carole. 2015. Bilan diagnostique de l’action du gouvernement du Québec et de ses partenaires en matière de promotion des métiers traditionnellement masculins auprès des femmes depuis 2000 : rapport définitif soumis le 20 novembre 2013 au Secrétariat à la condition féminine. Québec: Gouvernement du Québec, Secrétariat à la condition féminine.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent bilan examine dans quelle mesure les pratiques et approches adoptées dans le cadre des diverses initiatives mises en œuvre au Québec sont cohérentes avec les orientations gouvernementales, sont suffisamment diversifiées pour faire en sorte que les différentes régions géographiques du Québec et les différents groupes cibles sont couverts par les principales initiatives mises en place, s’attaquent aux causes profondes de la faible représentativité des femmes dans les professions et métiers traditionnellement masculins et s’inspirent des pratiques exemplaires.» (p. 4)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Pour compléter les résultats de l’étude de 2012 sur les initiatives du gouvernement du Québec et de ses partenaires en matière de promotion des métiers traditionnellement masculins auprès des femmes depuis 2000, des entrevues ont été réalisées, en plus d’une analyse documentaire. «Parmi [les 32 répondants], quatre sont issues du milieu de l’éducation […]. La répondante d’Emploi‐Québec pour la Stratégie d’intervention à l’égard de la main-d’œuvre féminine du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS) a également participé à la consultation de même que 11 personnes venant du milieu des organismes spécialisés en développement de la main‐d’œuvre féminine. […] Six personnes représentant le monde du travail – syndicats et Commission de la construction du Québec – ont répondu aux questions d’entrevue. Enfin, les points de vue de dix experts du milieu universitaire, d’organismes de recherche ou d’autres organisations ont été recueillis.» (p. 11)

Instruments :
Guides d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé


«Le bilan général qui ressort des entrevues et analyses réalisées dans le cadre de cette étude est plutôt mitigé. Bien que plusieurs personnes saluent les progrès accomplis, nombreuses sont celles qui déplorent les gains assez décevants réalisés depuis les 5 ou 10 dernières années en ce qui a trait à une augmentation de la représentativité des femmes dans les professions et métiers traditionnellement masculines. Les actions mises en œuvre sont pourtant multiples et passablement diversifiées, de sorte que les différentes régions géographiques du Québec et plusieurs groupes cibles sont couverts. […] Autre constat: relativement peu d’initiatives existent pour le soutien à la persévérance et le maintien en emploi dans les milieux de travail à prédominance masculine.» (p. 4) Parmi les facteurs qui limitent les choix professionnels des femmes, on note les difficultés liées à la conciliation travail-famille. «Il est clair que les responsabilités plus lourdes qu’elles assument à l’égard des enfants amènent davantage de femmes à rechercher des emplois qui leur permettent de mieux équilibrer travail et vie personnelle et donc, à délaisser d’autres types d’emplois souvent plus payants. […] Des actions concrètes favorisant la conciliation travail‐famille, au‐delà des grands programmes comme le Régime québécois d’assurance parentale, sont pourtant peu présentes.» (p. 34)