Fonctionnement psychologique de femmes incarcérées ayant commis un crime violent

Fonctionnement psychologique de femmes incarcérées ayant commis un crime violent

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Fonctionnement psychologique de femmes incarcérées ayant commis un crime violents

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Référence bibliographique [19356]

Trébuchon, Clémentine. 2015. «Fonctionnement psychologique de femmes incarcérées ayant commis un crime violent». Thèse de doctorat, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif général de cette thèse [par articles] est d’explorer le profil de personnalité ainsi que les caractéristiques intrapsychiques de femmes incarcérées selon le type de crime violent commis et le lien à la victime. […] Le premier article […] s’intéresse à la relation entre les troubles de la personnalité, l’impulsivité et les symptômes dissociatifs chez des femmes incarcérées selon qu’elles ont commis un crime violent contre un membre de leur famille ou contre quelqu’un d’extérieur à leur famille. […] Le second article […] s’intéresse à des femmes ayant commis un crime violent contre un membre de leur famille.» (p. iv-v)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de sept femmes provenant de l’Établissement de détention fédéral de Joliette et de 20 femmes détenues à l’Établissement de détention provincial de Montréal.» (p. iv) Celui du deuxième article «est composé de six femmes provenant de l’Établissement de détention fédéral de Joliette et de 11 femmes détenues à l’Établissement de détention provincial de Montréal.» (p. v)

Instruments :
- Questionnaire
- Guide d’entretien semi-directif
- Échelles

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé


«Les analyses statistiques inférentielles [du premier article] montrent que les femmes du groupe Extrafamilial sont significativement plus nombreuses à présenter un trouble de la personnalité, notamment un trouble de la personnalité antisociale, à être impulsives, à avoir agressé une personne majeure et à avoir des antécédents judiciaires que les femmes du groupe Intrafamilial. De plus, les femmes du groupe Extrafamilial présentent des scores significativement plus élevés dans les trois dimensions de l’impulsivité mesurées, à savoir, l’impulsivité attentionnelle, l’impulsivité motrice et la difficulté de planification. On ne retrouve cependant pas de différence significative entre les deux groupes en ce qui concerne les symptômes dissociatifs sévères ainsi que pour les autres variables sociodémographiques, situationnelles et criminologiques.» (p. iv) Les résultats du deuxième article montrent «qu’il n’existe pas de différence significative entre les deux groupes [les femmes ayant commis un homicide familial et celles ayant commis de la violence familiale] en ce qui concerne la présence de troubles de la personnalité. [L]es résultats obtenus indiquent que les femmes du groupe Homicide présentent des difficultés au niveau des relations interpersonnelles, ont une image d’elles-mêmes négative et que, cognitivement, leur tendance à minimiser les intrusions mentales les amène parfois à répondre trop rapidement aux besoins qu’elles ressentent. Par ailleurs, les femmes du groupe Violence familiale présentent elles aussi des difficultés au plan des relations interpersonnelles et paraissent excessivement préoccupées par elles-mêmes […]. Finalement, l’ensemble des femmes de l’échantillon présentent des difficultés au plan de l’introspection ainsi qu’une immaturité relationnelle qui occasionne de fréquentes difficultés dans l’interaction avec l’environnement.» (p. v-vi)