Masculinité et vieillissement : le point de vue des hommes de 75 ans et plus
Masculinité et vieillissement : le point de vue des hommes de 75 ans et plus
Masculinité et vieillissement : le point de vue des hommes de 75 ans et plus
Masculinité et vieillissement : le point de vue des hommes de 75 ans et pluss
|
Référence bibliographique [19355]
Thibault-Denis, Simon. 2015. «Masculinité et vieillissement : le point de vue des hommes de 75 ans et plus». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de travail social.
Intentions : «La présente étude aborde le vieillissement au masculin. Plus particulièrement, cette recherche a pour but de mieux comprendre comment le fait d’être un homme affecte le vécu du vieillissement et comment le vieillissement affecte en retour la perception d’être un homme.» (p. ix)
Questions/Hypothèses : L’auteur pose une question principale et trois sous-questions: «Comment la masculinité influence-t-elle le vieillissement et comment le vieillissement influence-t-il la masculinité en retour? [Cette question se décline en trois sous-questions:] 1) Comment les hommes âgés de 75 ans et plus perçoivent-ils la masculinité? Plus particulièrement, est-ce que l’avancement en âge influence leur façon d’être un homme, de vivre leur masculinité? Et si oui, en quoi, comment? 2) Comment les hommes perçoivent-ils le vieillissement et le fait de vieillir, dans leur rapport au corps, à soi, à la santé, à la société? 3) Selon eux, est-ce que le fait d’être un homme influence le vieillissement?» (p. 16-17)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Pour les fins de cette recherche, nous nous sommes livré à une étude qualitative menée auprès de six hommes âgés entre 75 et 80 ans.» (p. ix)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Ce mémoire «montr[e] que les aînés rencontrés avaient des comportements qui témoignaient d’une socialisation aux principes de la masculinité hégémonique. Ainsi, les hommes de cette recherche accordent notamment de l’importance au rapport au corps, au corps viril et capable, au contrôle des émotions, les épanchements étant considérés comme une manifestation de faiblesse et aussi au rôle occupé par l’homme dans la structure familiale. Pour eux, le vieillissement doit d’être un vieillissement actif, en compagnie de leurs proches, alors que les hommes doivent être utiles pour autrui. Les pertes occasionnées par le vieillissement sont souvent perçues comme une menace à l’intégrité de leur masculinité. La prégnance des normes de la masculinité hégémonique nous paraît problématique lorsqu’elle empêche l’individu de faire part de sa souffrance, d’aller chercher de l’aide tout en favorisant l’isolement de la personne âgée.» (p. ix-x) Ce mémoire souligne l’importance du rôle de père pour ces hommes dans leur construction de leur masculinité. De plus, les relations familiales et de couple sont au cœur de leur sociabilité et identité dans le vieillissement de ces hommes. En effet, l’auteur souligne que «[l]e rôle familial est d’une importance telle que les hommes […] vont même jusqu’à considérer les relations avec leurs proches comme une condition sine qua non d’un vieillissement réussi.» (p. 78)