La relation entre la migration et la fécondité chez des immigrantes de première génération au Québec

La relation entre la migration et la fécondité chez des immigrantes de première génération au Québec

La relation entre la migration et la fécondité chez des immigrantes de première génération au Québec

La relation entre la migration et la fécondité chez des immigrantes de première génération au Québecs

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Référence bibliographique [19348]

Street, Maria Constanza. 2015. «La relation entre la migration et la fécondité chez des immigrantes de première génération au Québec». Thèse de doctorat, Montréal, Institut national de la recherche scientifique - Centre Urbanisation Culture Société, Département de démographie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif principal [de cette thèse par articles] est de mieux comprendre les mécanismes à travers lesquels la migration influe sur la fécondité chez les immigrantes de première génération au Québec. [Le premier article] analyse la fécondité des immigrantes et des non immigrantes […]. [Le second] s’intéresse à la transition au premier enfant et aux facteurs qui accélèrent ou ralentissent cet événement chez les femmes de la cohorte à l’étude qui étaient en union au moment de l’admission. [Le dernier] porte sur l’usage de l’avortement pour terminer une grossesse non désirée, l’un des déterminants proches de la fécondité.» (p. 28-29)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les trois articles se basent sur des données de banques administratives: celle du Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, qui fournit des informations sur les admissions permanentes au Québec et celles de la Régie de l’assurance maladie du Québec, qui fournissent des informations sur les immigrantes qui sont bénéficiaires du régime d’assurance et les services médicaux rendus au Québec dont les accouchements et les avortements.» (p. v)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats [du premier article] montrent que la fécondité des immigrantes de première génération est influencée par le calendrier de la migration et que les estimations obtenues au moyen de l’approche transversale surestiment les écarts entre les immigrantes et les natives. [Ceux du deuxième] montrent que le risque atteint le maximum deux ans après l’admission et qu’il est plus élevé chez les femmes au début de la vingtaine. D’autres caractéristiques dont le type de migration et le statut de la femme dans la demande d’admission, l’intention de travailler, l’état matrimonial et la région de provenance expliquent les écarts observés. [Les résultats du troisième] montrent que la probabilité de subir une IVG [interruption volontaire de grossesse] est plus élevée chez les femmes célibataires et plus faible chez les femmes mariées, tandis que les caractéristiques du pays d’origine ont plus d’importance chez les premières.» (p. v) «L’ensemble de nos résultats confirment que la fécondité des immigrantes de première génération est conditionnée par le moment où la migration a lieu, les circonstances dans lesquelles les femmes migrent et le contexte d’où elles proviennent.» (p. 161)