Les dynamiques du pouvoir d’agir du mouvement pour la souveraineté alimentaire au Mali
Les dynamiques du pouvoir d’agir du mouvement pour la souveraineté alimentaire au Mali
Les dynamiques du pouvoir d’agir du mouvement pour la souveraineté alimentaire au Mali
Les dynamiques du pouvoir d’agir du mouvement pour la souveraineté alimentaire au Malis
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Référence bibliographique [19332]
Rousselle, Élodie. 2016. «Les dynamiques du pouvoir d’agir du mouvement pour la souveraineté alimentaire au Mali». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Ce mémoire porte sur le répertoire d’actions collectives de militants mobilisés en faveur de la souveraineté alimentaire au Mali […]. L’objectif de cette recherche est de mettre en lumière les dynamiques du pouvoir d’agir de ce mouvement dans un contexte marqué par l’institutionnalisation et l’instrumentalisation de la société civile malienne.» (p. x)
Questions/Hypothèses : «Comment les militants pour la souveraineté alimentaire au Mali problématisent-ils, en termes de rapport de pouvoir, le modèle agroalimentaire dominant? Quelles alternatives à ce modèle défendent-ils? Quelles sont les actions que les militants mettent en œuvre pour défendre et promouvoir ces alternatives? Quels sont les effets directs et indirects des actions du mouvement pour la souveraineté alimentaire au Mali?» (p. 20)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de représentants, activistes ou employés d’organisation et association de différentes régions du Mali ainsi qu’«[u]n professeur à l’Université de Bamako et ancien ministre suivant de près le mouvement paysan malien [...].» (p. 28)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Souvent associée à une culture traditionnelle, figée dans le temps et insensible à toute modernité, il apparait que l’agriculture familiale est dynamique et tend à se différencier de ce modèle dualiste caractérisé par de fortes solidarités familiales et lignagères et une importante autonomie face aux marchés extérieurs. En effet, les unités de production africaine sont de plus en plus liées aux mécanismes d’échange de l’économie marchande dans un contexte de croissance de la monétarisation de l’économie et les processus d’individualisation au niveau de la sphère familiale semblent modifier progressivement à la fois les modèles familiaux, mais également les liens communautaires et domestiques.» (p. 40) La «valorisation d’un projet de société [par les acteurs du mouvement malien] basé sur l’agriculture familiale participe [...] à la remise en question du postulat dominant selon lequel les sociétés modernes doivent s’affranchir d’une organisation sociale structurée autour d’activités agricoles. La protection de cette agriculture et la régulation des échanges, mais également la mise en place de politiques publiques visant le renforcement des exploitations familiales et l’accessibilité aux ressources naturelles apparaissent comme des éléments essentiels à la mise en place de ce projet de société.» (p. 133)