Référence bibliographique [19315]
Québec. Direction de la prévention et de l’organisation policière. 2016. Les infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal au Québec. Faits saillants 2014. Québec: Gouvernement du Québec, Ministère de la sécurité publique, Direction de la prévention et de l’organisation policière.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Dans ce document, nous présentons, dans le premier chapitre, les statistiques concernant l’ampleur ainsi que l’évolution des infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal sous différents angles. Dans le deuxième, nous dressons une analyse étayée des différentes infractions liées à la violence conjugale. Dans le troisième, nous analysons les régions administratives où cette forme de criminalité sévit davantage en nous attardant aux communautés autochtones et aux particularités rencontrées au Nord-du-Québec. Enfin, les profils généraux des victimes et des auteurs présumés sont présentés aux quatrième et cinquième chapitres.» (p. 8)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
Les données «sont issues du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l’affaire (DUC 2.2) et chacun des corps de police qui y participe contribue à enrichir cette banque de données. Selon les règles du Programme DUC 2.2, sauf exception, une infraction contre la personne est enregistrée pour chaque victime lors d’un événement criminel.» (p. 6)
Type de traitement des données :
Analyse statistique
3. Résumé
Les principaux constats de cette recherche sont les suivants: «[e]n 2014, l’ensemble des services de police du Québec ont enregistré 18 746 infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal. Ces infractions représentent le quart de tous les crimes commis envers la personne. […] Parmi les crimes les plus graves, notons les homicides (11), les tentatives de meurtre (30) ainsi que les voies de fait de niveau 3 (57). Les femmes sont les principales victimes (78,5 %). Par rapport aux enlèvements et aux homicides, elles représentent 100 % des victimes. Dans des proportions tout aussi considérables, elles sont victimes de séquestration (97,8 %), d’agressions sexuelles (97,2 %), de harcèlement criminel (86 %), de voies de fait graves (82,5 %) et d’intimidation (82,4 %). […] Dans 47,1 % des cas, les auteurs présumés sont les conjoints ou conjointes des victimes, tandis que 33,9 % sont les ex-conjoints ou ex-conjointes et 19 % sont les amis ou amies intimes. […] Lors de l’infraction, 41,4 % des victimes ont été blessées, 89,7 % ont subi des blessures physiques légères tandis que 2,4 % ont souffert de lésions beaucoup plus sévères.» (p. 2)