Intentions : Parmi les sujets abordés en novembre 2013 lors du Forum de la famille québécoise sur le thème La politique familiale, faire encore mieux!, «la conciliation travail-famille (CTF) est ressortie comme un des enjeux prioritaires de la majorité des familles. […] Quelques mois après ce forum, la ministre de la Famille de l’époque […] a invité les membres du Comité consultatif Famille (CCF) à réfléchir aux prochaines étapes à franchir en matière de conciliation travail-famille (CTF) […].» (p. 1) «Se basant sur les échanges et l’analyse de l’état actuel des connaissances, le CCF a émis des grands constats et formule des recommandations visant à assouplir ou à aplanir certaines contraintes et exigences du monde du travail, en vue d’une gestion plus équilibrée du temps consacré à la vie professionnelle et à la vie familiale.» (p. 3)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Le CCF soulève certains constats «qu’il juge important de prendre en compte dans l’appréciation qui sera faite de ses recommandations.» (p. 29) Parmi ceux-ci, on note, par exemple, «de plus en plus de travailleuses et de travailleurs manqu[ant] de temps pour concilier travail et famille; […] la pression exercée par ce manque de temps et les conséquences néfastes qu’elle a, dans certains cas, sur la santé physique et mentale et sur les habitudes de vie des travailleuses et des travailleurs qui ont à concilier travail et famille; […] la multiplicité des besoins des familles au regard des transitions vécues selon leur situation familiale et leur stade de vie; [et] la mise en évidence, dans plusieurs méta-analyses, du fait que le conflit travail-famille affaiblit l’engagement organisationnel des travailleuses et des travailleurs et augmente l’intention de quitter son emploi.» (p. 29) «Le CCF est d’avis que la sensibilisation des milieux de travail et de la population en général est toujours utile, mais qu’il faut maintenant poser des gestes plus significatifs. C’est pourquoi il est favorable à l’adoption d’une loi-cadre en matière de CTF. Il est toutefois conscient que celle-ci soulève encore de nombreuses interrogations et, à certains égards, une opposition des représentants des associations patronales.» (p. 33)