Que faisons-nous de notre temps? Vingt-quatre heures dans la vie des Québécois : Comparaisons internationales
Que faisons-nous de notre temps? Vingt-quatre heures dans la vie des Québécois : Comparaisons internationales
Que faisons-nous de notre temps? Vingt-quatre heures dans la vie des Québécois : Comparaisons internationales
Que faisons-nous de notre temps? Vingt-quatre heures dans la vie des Québécois : Comparaisons internationaless
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Référence bibliographique [19312]
Pronovost, Gilles. 2015. Que faisons-nous de notre temps? Vingt-quatre heures dans la vie des Québécois : Comparaisons internationales. Québec: Presses de l’Université du Québec.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Cet ouvrage vise à «présenter un portrait de ce que font réellement les Québécois des vingt-quatre heures de leur journée ou des sept jours de leur semaine.» (p. 2)
Questions/Hypothèses : «La génération actuelle travaille-t-elle davantage que la précédente? Quelle est la véritable ampleur du stress temporel dont un grand nombre se dit affecté et qui en sont les plus touchés? Les parents consacrent-ils plus de temps ou moins de temps à leurs enfants? Où en sommes-nous réellement en matière de partage des tâches domestiques? La civilisation du loisir serait-elle un mythe? Le temps consacré à la culture est-il oui ou non en déclin? Les nouvelles technologies ont-elles bouleversé la structure des temps sociaux?» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteur se base sur «cinq enquêtes sur l’emplois de temps [réalisé par Statistique Canada] en 1986, 1992, 1998, 2005 et 2010. L’échantillon canadien est considérable; […] il compte plus de 2 200 répondants au Québec dans la dernière enquête, à peu près autant dans la plupart des enquêtes précédentes.» (p. 30) L’auteur utilise aussi trois enquêtes françaises réalisées par l’Institut national de la statistique et des études économiques et des études américaines réalisées depuis 2003 par le Bureau of Labor Statistics du gouvernement américain.
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
À la lumière des résultats, «nous apprenons ainsi que le temps de travail est bien reparti à la hausse depuis environ une décennie. […] C’est bien au mitan de la vie que l’on travaille le plus et que l’on dispose de moins de temps de loisir. Ce sont les parents avec de jeunes enfants qui subissent les plus forts stress temporels, leur semaine de travail, en incluant le temps de déplacement, approche 50 heures. Les actifs âgés entre 45 et 54 ans travaillent maintenant 12 heures de plus que leurs homologues des années 1980 […]. Le principal temps affecté par cette hausse du temps de travail est celui consacré au loisir. Chaque heure additionnelle consacrée au travail induit une diminution pratiquement équivalente de temps consacré à des activités de loisir. […] Après une période disons d’ajustement, pères et mères ont trouvé le moyen de consacrer malgré tout à leurs jeunes enfants plus de temps qu’il y a une dizaine d’années, au détriment, il faut le dire, de temps libre et de temps personnel moindres et en coupant dans les tâches domestiques. Pour les soins directs aux enfants, la parité hommes-femmes est pratiquement atteinte. Il n’en est pas de même pour la répartition des tâches domestiques… [Finalement,] l’utilisation des nouvelles technologies ne modifie pas substantiellement les vingt-quatre heures de la journée.» (p. 110)