Pratiquer l’égalité entre les femmes et les hommes au sein des organisations : étude de cas des ONG au Mali
Pratiquer l’égalité entre les femmes et les hommes au sein des organisations : étude de cas des ONG au Mali
Pratiquer l’égalité entre les femmes et les hommes au sein des organisations : étude de cas des ONG au Mali
Pratiquer l’égalité entre les femmes et les hommes au sein des organisations : étude de cas des ONG au Malis
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Référence bibliographique [19297]
Paré, Christine. 2016. «Pratiquer l’égalité entre les femmes et les hommes au sein des organisations : étude de cas des ONG au Mali». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Faculté des arts et des sciences.
Intentions : «Cette thèse analyse les pratiques d’égalité entre les femmes et les hommes au sein des organisations non gouvernementales (ONG) maliennes qui ont reçu du financement canadien.» (p. iii)
Questions/Hypothèses : «Avec l’Association québécoise des organisations de la coopération internationale (AQOCI) (2008), nous adhérons à l’hypothèse voulant que seules les organisations qui sont sensibles au genre soient en mesure de l’institutionnaliser de façon efficace dans leurs programmes.» (p. 6)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude est basée sur des rencontres avec 47 personnes (65% femmes). Au total, sept d’entre elles sont des personnes ressources canadiennes qui entretiennent des liens avec les ONG maliennes. Les autres provenaient du Mali et étaient des gestionnaires ou employés dans huit ONG ayant reçu du financement canadien.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
L’auteure explique que deux des facteurs qui influencent l’application des politiques d’égalité sont reliés à la famille: la conciliation travail-famille et la pression exercée par la famille. «[L]es femmes jouent un rôle important dans les familles maliennes: ce sont elles qui exécutent les tâches ménagères, qui s’occupent des autres membres de la famille et des jeunes enfants. Elles sont beaucoup sollicitées pour les activités sociales. Dans les ONG où on dénombre peu de femmes, les gestionnaires ont relevé que les femmes s’absentent beaucoup pour s’occuper des problèmes familiaux. [U]n des facteurs les plus déterminants pour le nombre de femmes dans les ONG s’est révélé être les valeurs des gestionnaires.» (p. 275) «Une autre raison évoquée pour le faible taux de femmes en emploi est le refus de certaines, sous la pression de leur mari ou de leur famille, de rejoindre des postes à l’extérieur de Bamako. Le poids de la société est très fort sur les femmes et cette situation contribue à leur maintien dans des rôles de subordination. Dans le contexte malien, cela se traduit par une marginalisation des femmes et, tout particulièrement de celles appartenant aux classes défavorisées qui se retrouvent seules face aux responsabilités matérielles et éducationnelles des enfants. Cette situation crée de la ségrégation professionnelle en défaveur des femmes.» (p. 277)